La ville de Bordeaux est historiquement tournée vers l'opéra et la musique classique Avec un auditorium aménagé en plein centre ville, à deux pas de la Place Gambetta, la métropole aquitaine dispose enfin d'une salle à la hauteur de sa réputation et des voeux d'un public rebuté par le gigantisme et la froideur du Palais des Sports ou de la Patinoire. Les premiers concerts viennent d'y être donnés par l'ONBA sous la direction de Hans Graf. Plusieurs chefs passés précédemment par Bordeaux -Roberto Benzi, Alain Lombard- seront également invités à tester le lieu Celui-ci se révèle comme une salle de niveau international bénéficiant des derniers perfectionnements en matière d'acoustique ( construite selon les indications d'Eckhard Kahle) et de technologies. Un endroit où il fera bon venir écouter la musique ou le chant. Aucun auditeur ne sera placé à plus de 20 m de l'orchestre.
Il est aussi une prouesse architecturale (architecte Michel Pétuaud-Létang) puisque c'est un ancien cinéma qui a été aménagé de la sorte après plusieurs années de travaux, lesquels se sont heurtés à nombre d' imprévus. Une façade relativement étroite donnant sur le Cour Clemenceau, mais derrière elle la salle Dutilleux, avec un aspect très boisé, et selon une conception spécialement étudiée pour diffuser le son, offre 1440 place. Une autre, plus intime, la salle Sauguet, dispose de 300 sièges. L'auditorium de Bordeaux est doté d' une fosse d'orchestre capable de loger 120 musiciens et d'un espace scénique de 220m2 permettant d'accueillir les opéras à grand spectacle. Car il y aura aussi des opéras. Ce qui signifie que la programmation de l'Opéra National de Bordeaux va se partager entre la Grand Théâtre et la nouvelle salle. La stagnation des financements ne permet pas en effet de renforcer notablement l'offre musicale. On peut cependant espérer que l'attractivité de la nouvelle salle -qui coûte 27 millions d'euros- en amenant un nouveau public, apportera de meilleures recettes et q'elle intéressera des mécènes.,
Le public, mélomane ou non, pourra découvrir ce nouvel espace au cours de visites gratuites du 2 février au 2 mars. Parmi les grands rendez-vous, l'incontournable pianiste Lang Lang le 13 février.
G.G.
Il est aussi une prouesse architecturale (architecte Michel Pétuaud-Létang) puisque c'est un ancien cinéma qui a été aménagé de la sorte après plusieurs années de travaux, lesquels se sont heurtés à nombre d' imprévus. Une façade relativement étroite donnant sur le Cour Clemenceau, mais derrière elle la salle Dutilleux, avec un aspect très boisé, et selon une conception spécialement étudiée pour diffuser le son, offre 1440 place. Une autre, plus intime, la salle Sauguet, dispose de 300 sièges. L'auditorium de Bordeaux est doté d' une fosse d'orchestre capable de loger 120 musiciens et d'un espace scénique de 220m2 permettant d'accueillir les opéras à grand spectacle. Car il y aura aussi des opéras. Ce qui signifie que la programmation de l'Opéra National de Bordeaux va se partager entre la Grand Théâtre et la nouvelle salle. La stagnation des financements ne permet pas en effet de renforcer notablement l'offre musicale. On peut cependant espérer que l'attractivité de la nouvelle salle -qui coûte 27 millions d'euros- en amenant un nouveau public, apportera de meilleures recettes et q'elle intéressera des mécènes.,
Le public, mélomane ou non, pourra découvrir ce nouvel espace au cours de visites gratuites du 2 février au 2 mars. Parmi les grands rendez-vous, l'incontournable pianiste Lang Lang le 13 février.
G.G.
Une visite de l'auditorium (vidéo)
La présentation à la presse avec Alain Juppé, maire de Bordeaux, Dominique Ducassou, adjoint en charge de la culture, président de l'Opéra, Thierry Fouquet, directeur de l'Opéra National de Bordeaux.