L'Opéra de Bordeaux va largement honorer son rang de "national" que lui vaut le label accordé dans le cadre d'une convention avec l'Etat et la région Aquitaine lequel lui impose un élargissement vers tous les publics. La prochaine saison poursuit en effet sur la lancée des précédentes et ajoute diverses initiatives dont la moins surprenante n'est pas celle d'un opéra urbain en langue française et wolof (langue du Sénégal). ce sera une production Mc2a et de l'Opéra National de Bordeaux réalisée par Migrations culturelles Aquitaine -Afriques.( Palais des Sports ler 5 mars). Comme cela a été dit au cours de la présentation de la saison à la presse, l'opéra "est un miroir dans lequel la société aime se voir". Une autre innovation qui est à souligner se situe du côté de l'ONBA et de son directeur musical Kwamé Ryan. Celui-ci entend démontrer qu'un orchestre symphonique peut avoir de nombreuses cordes à son arc, et interpréter des morceaux qui ne sont pas considérés comme faisant partie du répertoire classique. C'est ainsi que la prochaine saison nous offrira une première édition des "Bordeaux Pops" axée sur la musique de film. En 2012, ce sera peut-être le tango argentin qui, de plus, revient à la mode.
L'Opéra National de Bordeaux est aussi fort de ses bons chiffres. Son président Dominique Ducassou se félicitait en effet de la fidélité "des publics" et d'une croissance de la fréquentation de 14% sur deux ans. Plus de 5000 abonnés et 150 000 billets vendus. Il faut noter également comme le faisait remarquer Thierry Fouquet, directeur général, que l'Opéra de Bordeaux est celui qui, pour chaque spectacle à l'affiche, propose le plus grand nombre de représentations de façon à permettre aux non-abonnés d'en bénéficier.
L'Opéra National de Bordeaux est aussi fort de ses bons chiffres. Son président Dominique Ducassou se félicitait en effet de la fidélité "des publics" et d'une croissance de la fréquentation de 14% sur deux ans. Plus de 5000 abonnés et 150 000 billets vendus. Il faut noter également comme le faisait remarquer Thierry Fouquet, directeur général, que l'Opéra de Bordeaux est celui qui, pour chaque spectacle à l'affiche, propose le plus grand nombre de représentations de façon à permettre aux non-abonnés d'en bénéficier.
Un festival de piano avec la BNP
Le rayonnement de l'institution s'étend lui-aussi. Le ballet et son directeur Charles Jude, sont très sollicités, et cela les conduit à Venise en Juillet. De son côté l'Orchestre, sous la direction d'Alain Antinoglu, va lui-aussi en juillet ( le 4 et le 7), affronter dans "l'arène" d'Orange, à la fois le poète Mistral et le mistral dans l'opéra "national" provençal qu'est Mireille. Kwamé Ryan y dirigera, lui, le 6 au même endroit, le Concerto no1 (Fazil Say au piano) et la Symphonie no6 pathétique de Tchaïkovski. Une autre nouveauté allant dans le sens de la politique gouvernementale de la culture qui tend au désengagement des pouvoirs publics au profit du mécénat, est l 'introduction d'un festival de piano sponsorisé par la BNP, avec de jeunes pianistes et Aldo Ciccolini. L'occasion de savourer du Liszt en cette année de bicentenaire.
Les amateurs d'opéras ne seront pas non plus déçus, même si, comme l'a dit Thierry Fouquet la place de Bordeaux ne peut aligner des milliers de dollars pour obtenir les plus grands noms. Mais cela ne lui empêche pas d'accueillir ceux et celles qui sont appelés à être les vedettes de demain. C'est ainsi que dans Carmen la moitié de la distribution revient à des lauréats du concours Placido Domingo. Cette Carmen (première le 24 septembre) bénéficiera d'une nouvelle lecture du metteur en scène, Jean Laffargue. Autres valeurs sûres à l'affiche: l'Italienne à Alger (dès le 21 janvier), et surtout Il Trovatore de Verdi (dès le 15 avril). Ainsi que l'indiquait Isabelle Masset, il s'agit d'une location à l'Opéra de Marseille présentée avec une double distribution. Autre grand moment annoncé: La Belle Hélène (dès le 20mai) de Jacques Offenbach avec Claude Schnitzler au pupitre, et la mise en scène d'un nouveau venu Frédéric Maragnani. Pièce historique aussi à mettre à notre agenda avec Atys de Jean-Baptiste Lully (16 juin).
Les amateurs d'opéras ne seront pas non plus déçus, même si, comme l'a dit Thierry Fouquet la place de Bordeaux ne peut aligner des milliers de dollars pour obtenir les plus grands noms. Mais cela ne lui empêche pas d'accueillir ceux et celles qui sont appelés à être les vedettes de demain. C'est ainsi que dans Carmen la moitié de la distribution revient à des lauréats du concours Placido Domingo. Cette Carmen (première le 24 septembre) bénéficiera d'une nouvelle lecture du metteur en scène, Jean Laffargue. Autres valeurs sûres à l'affiche: l'Italienne à Alger (dès le 21 janvier), et surtout Il Trovatore de Verdi (dès le 15 avril). Ainsi que l'indiquait Isabelle Masset, il s'agit d'une location à l'Opéra de Marseille présentée avec une double distribution. Autre grand moment annoncé: La Belle Hélène (dès le 20mai) de Jacques Offenbach avec Claude Schnitzler au pupitre, et la mise en scène d'un nouveau venu Frédéric Maragnani. Pièce historique aussi à mettre à notre agenda avec Atys de Jean-Baptiste Lully (16 juin).
Giselle et les adieux d'Emmanuelle Grizot
Côté récitals exceptionnels, il y aura donc Aldo Ciccolini le 8 octobre, mais aussi Itzhak Perlman avec Rohan de Silva (piano) le 6 février. On retrouvera également les ballets dans Quatre tendances (début octobre), Roméo et Juliette dans la mise en scène de Charles Jude dès le 16 décembre, Soirée Balanchine (18mars) et le chef d'oeuvre du répertoire romantique Giselle, dans la mise en scène de Charles Jude pour une série de représentations qui débuteront le 29juin. Un évènement qui marquera les adieux de la danseuse étoile Emmanuelle Grizot. On le voit l'Opéra National de Bordeaux offrira encore la saison prochaine nombre d'occasions de s'évader des soucis du quotidien. On trouvera sur le site internet de l'Opéra National de Bordeaux qui va être rénové, ainsi qu'à ses guichets, tous les détails de la saison 2010-2011.