Ph Paysud
Nicolas Florian, l'actuel maire de Bordeaux (successeur d'Alain Juppé) et candidat aux prochaines municipales, lance un appel à la mobilisation des maires des villes des régions viticoles, face aux rétorsions décidées par Donald Trump. Il propose la création rapide d’un groupe rassemblant les maires de communes concernées ou impactées par ces mesures américaines. Déjà soutenu par plusieurs élus girondins (Libourne, Pauillac, Saint-Emilion, Pessac, Léognan, etc.) il appelle les maires des communes viticoles de France à se mobiliser pour dénoncer cette menace (Reims, Troyes, Beaune, Auxerre, Montpellier, Perpignan, Toulouse, Angers, Valence, Colmar).
Le maire de Bordeaux se fait le porte-parole des organisations institutionnelles de la viticulture et du négoce et de l’Association Nationale des Élus de la Vigne et du Vin. Il n'oublie pas cependant le rôle que doit jouer le gouvernement en la matière. " l’Etat ne doit pas abandonner les vins et spiritueux, second poste excédentaire de sa balance commerciale. Il doit entendre le besoin de compensation de la filière sans lequel elle ne pourra pas survivre à une taxation inique et pour des conflits commerciaux qui ne la concernent pas. Une situation d’autant plus grave que Donald Trump menace de passer cette taxe à 100% pour tous les vins et spiritueux".
Nicolas Florian alerte également le gouvernement sur la nécessité de parvenir à un accord et un calendrier précis de la réforme de la fiscalité des activités numériques, au programme du Forum économique mondial de Davos cette semaine, pour éviter de nouvelles mesures de représailles contre les vins français.
Rappelons que depuis octobre 2019, la filière des vins français est soumise (en rétorsion aux aides dont bénéficie Airbus) à des droits d’importation américains de 25% sur la valeur de la plupart de sa production. Le marché des USA, le troisième à l'export, pour les vins de Bordeaux risque d'être fortement impacté. Lors de la venue du président Trump dans la région en août 2019, Nicolas Florian lui avait symboliquement offert une bouteille de grand cru pour alerter sur cette augmentation déraisonnable des taxes douanières sur les vins français. Il en appelle désormais à l’aide du gouvernement et proposera l’adoption d’une motion spéciale le 27 janvier lors du prochain conseil municipal de Bordeaux.
Le maire de Bordeaux se fait le porte-parole des organisations institutionnelles de la viticulture et du négoce et de l’Association Nationale des Élus de la Vigne et du Vin. Il n'oublie pas cependant le rôle que doit jouer le gouvernement en la matière. " l’Etat ne doit pas abandonner les vins et spiritueux, second poste excédentaire de sa balance commerciale. Il doit entendre le besoin de compensation de la filière sans lequel elle ne pourra pas survivre à une taxation inique et pour des conflits commerciaux qui ne la concernent pas. Une situation d’autant plus grave que Donald Trump menace de passer cette taxe à 100% pour tous les vins et spiritueux".
Nicolas Florian alerte également le gouvernement sur la nécessité de parvenir à un accord et un calendrier précis de la réforme de la fiscalité des activités numériques, au programme du Forum économique mondial de Davos cette semaine, pour éviter de nouvelles mesures de représailles contre les vins français.
Rappelons que depuis octobre 2019, la filière des vins français est soumise (en rétorsion aux aides dont bénéficie Airbus) à des droits d’importation américains de 25% sur la valeur de la plupart de sa production. Le marché des USA, le troisième à l'export, pour les vins de Bordeaux risque d'être fortement impacté. Lors de la venue du président Trump dans la région en août 2019, Nicolas Florian lui avait symboliquement offert une bouteille de grand cru pour alerter sur cette augmentation déraisonnable des taxes douanières sur les vins français. Il en appelle désormais à l’aide du gouvernement et proposera l’adoption d’une motion spéciale le 27 janvier lors du prochain conseil municipal de Bordeaux.