Le pianiste américain d'origine serbe, Ivan Ilić (prononcer ilich) dont le port d'attache demeure Bordeaux est loin de se borner à l'interprétation pure et simple des oeuvres des compositeurs des siècles passés ou contemporains. Il aime la recherche, la rencontre entre des styles ou les arts différents, estimant que leur confrontation ne peut que faire naître de nouvelles créations. Sa dernière production qu'il qualifie "d'objet" -baptisée "Detours which have to be investigated"- qu'il vient de commenter sur fond musical dans les salons de la Librairie Mollat, à Bordeaux en est la preuve.
Comme il le dit lui même, bien que l'objet comporte quelques pages écrites de sa main, ce n'est ni un livre, ni un livre-CD, ni une pochette de CD et de DVD. Original aussi bien pour ce qui est du fond et de la forme, que du tirage, quelques centaines d'exemplaires seulement. La "pièce" de format peu courant, est inédite pour ce qui est de son contenu. Mise en scène avec la contribution de l'artiste Benoît Maire de la Haute école d'art et de design de Genève, elle est le fruit de l'admiration d'Ivan Ilić pour la méthode musicale de l'Américain Morton Feldman et d'une synthèse avec l'art graphique contemporain.
Comprendre et apprécier cette oeuvre peu courante appelle, certes, de l'imaginaire, une mise en condition, si ce n'est une sensibilisation aux travaux de Feldman. On aimera alors tourner les pages, admirer les photos, apprécier les blancs, sans doute réplique de ces silences qui, parfois, ponctuent les compositions musicales. Tout cela a été commenté au cours de cette conférence par le pianiste lui-même, ainsi que par Benoît Maire, tous deux interrogés par la journaliste Séverine Garnier.
De vive voix et en image dans notre vidéo.
Comme il le dit lui même, bien que l'objet comporte quelques pages écrites de sa main, ce n'est ni un livre, ni un livre-CD, ni une pochette de CD et de DVD. Original aussi bien pour ce qui est du fond et de la forme, que du tirage, quelques centaines d'exemplaires seulement. La "pièce" de format peu courant, est inédite pour ce qui est de son contenu. Mise en scène avec la contribution de l'artiste Benoît Maire de la Haute école d'art et de design de Genève, elle est le fruit de l'admiration d'Ivan Ilić pour la méthode musicale de l'Américain Morton Feldman et d'une synthèse avec l'art graphique contemporain.
Comprendre et apprécier cette oeuvre peu courante appelle, certes, de l'imaginaire, une mise en condition, si ce n'est une sensibilisation aux travaux de Feldman. On aimera alors tourner les pages, admirer les photos, apprécier les blancs, sans doute réplique de ces silences qui, parfois, ponctuent les compositions musicales. Tout cela a été commenté au cours de cette conférence par le pianiste lui-même, ainsi que par Benoît Maire, tous deux interrogés par la journaliste Séverine Garnier.
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