Mobilisation réussie pour les défenseurs des territoires ce samedi à Bordeaux où plus de 600 personnes (ph. Gironde) élus, représentants d'associations ou simples citoyens-ont répondu à l'appel du président du département de la Gironde Jean-Luc Gleyze. Un rassemblement qui avait lieu dans le vaste hall de l'immeuble Gironde qui a connu de nombreuses interventions autour des principes exprimés dans le "manifeste des territoires" pour lequel il était fait appel aux signatures. Les uns et les autres ont plaidé la cause d'un développement équilibré entre ville et campagne, s'opposant ainsi au développement tentaculaire et privilégié des métropoles, dont celle de Bordeaux.
Selon les représentants du département de la Gironde, il se négocie en secret avec l'Elysée -et sans les départements- de nouveaux découpages dans lesquels, à l'exemple du "modèle lyonnais", il ne subsisterait qu'un mini-département, formule qu'a critiqué Georges Méric (voir notre vidéo). Le président de la Gironde Jean-Luc Gleyze a quant à lui rappelé les risques que ferait courir un tel partage, et tout en rappelant la traditionnelle vocation au dialogue des Girondins, il a souligné qu'en pareil cas il peuvent aussi être "farouches". De son côté Christine Bost ironisait quelque peu en estimant que "le Nouveau monde" cher au gouvernement a aussi besoin des territoires.
"Etre girondin c’est résister lorsqu’on cherche à nous opposer les uns aux autres : les villes contre les villages, les banlieues contre les campagnes, les métropoles contre le périurbain et le rural" déclarait notamment le président du département.
Il faut noter en cette affaire que les défenseurs d'un département intégrant leur métropole se situent de différents bords politiques, et d'ailleurs Philippe Madrelle, devait donner lecture d'un message de soutien du président du Sénat Gérard Larcher.
Sur le plan local on aura pas cependant appris -du moins publiquement- ce que pense de tout cela le président de Bordeaux Métropole Alain Juppé....
G.G.
Selon les représentants du département de la Gironde, il se négocie en secret avec l'Elysée -et sans les départements- de nouveaux découpages dans lesquels, à l'exemple du "modèle lyonnais", il ne subsisterait qu'un mini-département, formule qu'a critiqué Georges Méric (voir notre vidéo). Le président de la Gironde Jean-Luc Gleyze a quant à lui rappelé les risques que ferait courir un tel partage, et tout en rappelant la traditionnelle vocation au dialogue des Girondins, il a souligné qu'en pareil cas il peuvent aussi être "farouches". De son côté Christine Bost ironisait quelque peu en estimant que "le Nouveau monde" cher au gouvernement a aussi besoin des territoires.
"Etre girondin c’est résister lorsqu’on cherche à nous opposer les uns aux autres : les villes contre les villages, les banlieues contre les campagnes, les métropoles contre le périurbain et le rural" déclarait notamment le président du département.
Il faut noter en cette affaire que les défenseurs d'un département intégrant leur métropole se situent de différents bords politiques, et d'ailleurs Philippe Madrelle, devait donner lecture d'un message de soutien du président du Sénat Gérard Larcher.
Sur le plan local on aura pas cependant appris -du moins publiquement- ce que pense de tout cela le président de Bordeaux Métropole Alain Juppé....
G.G.
Les soutiens au rendez-vous
De nombreux élus, locaux et nationaux, se sont exprimés. Ainsi se sont succédées les prises de parole de Georges Méric, président du département de la Haute Garonne, de Chantal Gantch, vice-présidente de l’Association des Maires Ruraux de Gironde, de Gérard César, président de l’Association des Maires de Gironde, d’Alain Anziani, vice-président de Bordeaux Métropole et Maire de Mérignac, de Jacques Breillat, conseiller départemental de la Gironde, président du groupe Gironde Avenir, de Christine Bost, première vice-présidente du Département de la Gironde, d’Alain Rousset, président de la Région Nouvelle Aquitaine (par message vidéo), d’Alain David, député de la Gironde, de Patrick Kanner, Sénateur du Nord, président du groupe Socialiste et Républicain du Sénat, et de Philippe Madrelle, Sénateur de la Gironde, qui portait la parole du Sénat et de son Président Gérard Larcher.
Des représentants du milieu associatif et culturel ont également témoigné de l'importance des collectivités locales pour la vie des territoires : Jean-Claude Lacassagne, co-président de Drop de Béton, Olivia Lancelot, de la Compagnie de la moisson, et David le Norcy, directeur de Synergie Avenir.
Étaient également présents à la tribune : Gabriel Bellocq, représentant le département des Landes, Cécile Labarthe, représentant le département de la Dordogne, Mathieu Hazouard, représentant la Région Nouvelle Aquitaine, Philippe Buisson, représentant la Communauté d'agglomération du Libournais, Florence Lassarade et Nathalie Delattre, sénatrices de la Gironde et Pierre Ducout, vice-président de l'association des maires de Gironde.
Des représentants du milieu associatif et culturel ont également témoigné de l'importance des collectivités locales pour la vie des territoires : Jean-Claude Lacassagne, co-président de Drop de Béton, Olivia Lancelot, de la Compagnie de la moisson, et David le Norcy, directeur de Synergie Avenir.
Étaient également présents à la tribune : Gabriel Bellocq, représentant le département des Landes, Cécile Labarthe, représentant le département de la Dordogne, Mathieu Hazouard, représentant la Région Nouvelle Aquitaine, Philippe Buisson, représentant la Communauté d'agglomération du Libournais, Florence Lassarade et Nathalie Delattre, sénatrices de la Gironde et Pierre Ducout, vice-président de l'association des maires de Gironde.
- Plus de 30 présidents de départements ont d'ores-et-déjà signé le Manifeste des territoires, dont Dominique Bussereau, Président de l'Assemblée des Départements de France , André Viola, président du Groupe de gauche à l'ADF ou François Sauvadet, président du Groupe de droite à l'ADF. Le manifeste lancé ce jour compte donc déjà plus de 600 signatures .