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Max Havelaar France est partenaire de l’initiative citoyenne européenne (ICE) « Good Clothes, Fair Pay » lancée le 19 juillet 2022 pour exiger des salaires vitaux pour celles et ceux qui fabriquent nos vêtements. Cette campagne, se déroule sur un an, et vise à collecter au moins 1 million de signatures pour appeler la Commission européenne à introduire une législation sur cet enjeu majeur. A l’occasion du Black Friday, l’ONG Max Havelaar France avec Fashion Revolution France partenaires et responsables de la campagne ont organisé une action de mobilisation dans le quartier des Halles, à Paris.
Le Black Friday, c’est une ampleur de deals et d’offres limitées, qui sont pensées pour qu’on se sente submergés par le choix et pour stimuler un sentiment d’urgence afin d’inciter les consommateurs à acheter des produits dont ils/elles n’ont pas, nécessairement, besoin, seulement parce qu’ils ne sont pas chers. Comment les marques peuvent-elles baisser leurs prix à ce point, alors que les prix qu'elles pratiquent le reste de l'année ne suffisent pas à payer un salaire vital aux personnes qui fabriquent nos vêtements ?
Quelques éléments de réponse
• Les travailleurs et travailleuses du secteur textile gagnent en moyenne 2 à 5 fois moins que ce dont ils auraient besoin pour vivre dignement.
• 3 euros : c'est ce que gagnent les ouvriers ou ouvrières du textile au Bangladesh en une journée de travail (8000 taka/80,5 euros par mois pour une moyenne de 26 jours travaillés). Le coût d'un niveau de vie décent pour une famille est estimé à 12 € par jour (Global Living Wage Coalition).
• Le coût de la main-d'œuvre ne représente qu'une fraction du prix de vente d'un T-shirt (environ 0,6% selon Clean Clothes Campaign). Selon une étude australienne, une augmentation de 20 centimes du prix de vente d'un T-shirt fabriqué en Inde comblerait l'écart du salaire vital. Alors comment les marques peuvent-elles se permettre des remises de 50, 60 et jusqu'à 80 % lors du Black Friday, mais ne peuvent pas se permettre de payer un salaire vital aux personnes qui fabriquent nos vêtements ?
(D'après le communiqué)
Le Black Friday, c’est une ampleur de deals et d’offres limitées, qui sont pensées pour qu’on se sente submergés par le choix et pour stimuler un sentiment d’urgence afin d’inciter les consommateurs à acheter des produits dont ils/elles n’ont pas, nécessairement, besoin, seulement parce qu’ils ne sont pas chers. Comment les marques peuvent-elles baisser leurs prix à ce point, alors que les prix qu'elles pratiquent le reste de l'année ne suffisent pas à payer un salaire vital aux personnes qui fabriquent nos vêtements ?
Quelques éléments de réponse
• Les travailleurs et travailleuses du secteur textile gagnent en moyenne 2 à 5 fois moins que ce dont ils auraient besoin pour vivre dignement.
• 3 euros : c'est ce que gagnent les ouvriers ou ouvrières du textile au Bangladesh en une journée de travail (8000 taka/80,5 euros par mois pour une moyenne de 26 jours travaillés). Le coût d'un niveau de vie décent pour une famille est estimé à 12 € par jour (Global Living Wage Coalition).
• Le coût de la main-d'œuvre ne représente qu'une fraction du prix de vente d'un T-shirt (environ 0,6% selon Clean Clothes Campaign). Selon une étude australienne, une augmentation de 20 centimes du prix de vente d'un T-shirt fabriqué en Inde comblerait l'écart du salaire vital. Alors comment les marques peuvent-elles se permettre des remises de 50, 60 et jusqu'à 80 % lors du Black Friday, mais ne peuvent pas se permettre de payer un salaire vital aux personnes qui fabriquent nos vêtements ?
(D'après le communiqué)