Ph Paysud
Le Secrétaire d'Etat au Commerce Extérieur Matthias Felk, était ce lundi l'invité du CIVB (Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux). Le ministre avait à répondre aux diverses sollicitations de la filière viti-vinicole bordelaise exprimées par la voix de Bernard Farges, président du CIVB. En fait, l'illustration d'une sorte d'étape de co-gestion entamée depuis la venue du Président de la République à Vinexpo, et qui se caractérise par le soutien de la plupart des demandes interprofessionnelles, y compris la question de la clarification de la loi Evin. A ce sujet, Matthias Fekl a estimé qu’il serait difficile de promouvoir à l’étranger un produit décrié à l’intérieur, et a considéré « qu’il faut se garder d’aller vers une société aseptisée, qui mettrait le vin de côté, alors qu’il est un produit affirmant une civilisation, un rapport avec la vie, la culture, et les valeurs ». Gilles Savary, député de la Gironde, qui, avec le sénateur Gérard César, a joué un rôle déterminant pour faire voter l'amendement favorable, s'est cependant montré par ailleurs préoccupé par l'offensive actuelle des "hygiénistes".
Concernant les négociations internationales en cours Mattias Fekl a assuré que les appellations font « partie du top des priorités » pour le gouvernement dans les discussions. « Il n’y aura pas d’accord si les indications géographiques ne sont pas prises en compte…. » Et, comme les Américains sont plus que réticents sur le sujet : « s’il n’y a pas mouvement des Etats-Unis, la France envisagera toutes les options, y compris l’arrêt des négociations ». Bien que la négociation soit conduite par un commissaire européen, Matthias Fekl, estime que le gouvernement en détient le pouvoir.
La défense de la dénomination complémentaire "château" -capitale en Bordelais- est également prise en compte par le gouvernement. Le secrétaire d'Etat, abondant dans le sens des attentes de la profession viti-vinicole, a souligné la mise en oeuvre d'une démarche définie avec Laurent Fabius, celle de « la diplomatie des terroirs » qui inclut les indications géographiques, la gastronomie, le petit déjeuner à la française, le vin.
Autre sujet: Bernard Farges, soulignant l'importance du marché chinois pour les vins de Bordeaux a demandé au ministre d'agir afin de sauvegarder la compétitivité du vin français victime, face au Chili, d'un handicap de 20% pour cause de droits de douane nuls. Le dossier est également pris en charge par son ministère.
Concernant les négociations internationales en cours Mattias Fekl a assuré que les appellations font « partie du top des priorités » pour le gouvernement dans les discussions. « Il n’y aura pas d’accord si les indications géographiques ne sont pas prises en compte…. » Et, comme les Américains sont plus que réticents sur le sujet : « s’il n’y a pas mouvement des Etats-Unis, la France envisagera toutes les options, y compris l’arrêt des négociations ». Bien que la négociation soit conduite par un commissaire européen, Matthias Fekl, estime que le gouvernement en détient le pouvoir.
La défense de la dénomination complémentaire "château" -capitale en Bordelais- est également prise en compte par le gouvernement. Le secrétaire d'Etat, abondant dans le sens des attentes de la profession viti-vinicole, a souligné la mise en oeuvre d'une démarche définie avec Laurent Fabius, celle de « la diplomatie des terroirs » qui inclut les indications géographiques, la gastronomie, le petit déjeuner à la française, le vin.
Autre sujet: Bernard Farges, soulignant l'importance du marché chinois pour les vins de Bordeaux a demandé au ministre d'agir afin de sauvegarder la compétitivité du vin français victime, face au Chili, d'un handicap de 20% pour cause de droits de douane nuls. Le dossier est également pris en charge par son ministère.