Ph RFF
Le président du Conseil Régional de Midi-Pyrénées, Martin Malvy, a frappé sur son pupître à propos des nuages venus de Paris qui planent sur le projet de LGV . Le service communication de Midi-Pyrénées écrit en effet:
"Ouvrant l’Assemblée plénière du Conseil régional, réunie ce jeudi 22 décembre, Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, a dénoncé l’annonce faite par la Ministre de l’écologie et du développement durable, concernant la mise sous condition d’études de la poursuite du plan LGV et, par déduction, de la ligne Bordeaux -Toulouse.
« Des études sur les estimations, la fréquentation attendue, la rentabilité du projet, il y a en de pleines armoires », a déclaré le président de la Région Midi-Pyrénées. « Si, à un moment ou à un autre, le Gouvernement devait renoncer à poursuivre le projet au-delà de Bordeaux, alors que nous avons toujours indiqué que notre participation au financement de Tours-Bordeaux n’avait de justification que dans le cadre d’un projet global. Non seulement je proposerais l’interruption immédiate des paiements sur Tours-Bordeaux, mais je demanderais le remboursement de ce qui a déjà été versé. Cela représenterait plusieurs dizaines de millions d’euros. D’autres collectivités de Midi-Pyrénées en feraient autant. C’est ce que j’avais fait et obtenu devant les tribunaux lorsque le Gouvernement avait renoncé au Pendulaire entre Paris et Toulouse par Limoges, après nous avoir amenés à en financer les études.
"Cela suffit ! Nous avons été des enfants sages. Le Gouvernement nous a dit : « si vous voulez le TGV, il faudra le payer. Nous avons accepté, sous conditions strictes. Qu’on ne nous prenne pas pour des provinciaux attardés ! L’intérêt économique de Bordeaux-Toulouse a déjà été prouvé dix fois. La SNCF estime même que la ligne Paris-Bordeaux-Toulouse n’est rentable que si elle atteint Toulouse. J’ai obtenu les premières études dès 2000. Cela fait 11 ans qu’on nous fait attendre. Midi-Pyrénées a besoin du TGV, le projet et son calendrier doivent être immédiatement confirmés : nous n’accepterons pas d’être menés en bateau.
Le calendrier a été fixé par Réseau Ferré de France et le Gouvernement. Mai 2013, dans 18 mois, lancement de la procédure d’impact ; mai 2014, déclaration d’utilité publique ; début des travaux 2017. Nous sanctionnerons tout dérapage », a conclu Martin Malvy."
"Ouvrant l’Assemblée plénière du Conseil régional, réunie ce jeudi 22 décembre, Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, a dénoncé l’annonce faite par la Ministre de l’écologie et du développement durable, concernant la mise sous condition d’études de la poursuite du plan LGV et, par déduction, de la ligne Bordeaux -Toulouse.
« Des études sur les estimations, la fréquentation attendue, la rentabilité du projet, il y a en de pleines armoires », a déclaré le président de la Région Midi-Pyrénées. « Si, à un moment ou à un autre, le Gouvernement devait renoncer à poursuivre le projet au-delà de Bordeaux, alors que nous avons toujours indiqué que notre participation au financement de Tours-Bordeaux n’avait de justification que dans le cadre d’un projet global. Non seulement je proposerais l’interruption immédiate des paiements sur Tours-Bordeaux, mais je demanderais le remboursement de ce qui a déjà été versé. Cela représenterait plusieurs dizaines de millions d’euros. D’autres collectivités de Midi-Pyrénées en feraient autant. C’est ce que j’avais fait et obtenu devant les tribunaux lorsque le Gouvernement avait renoncé au Pendulaire entre Paris et Toulouse par Limoges, après nous avoir amenés à en financer les études.
"Cela suffit ! Nous avons été des enfants sages. Le Gouvernement nous a dit : « si vous voulez le TGV, il faudra le payer. Nous avons accepté, sous conditions strictes. Qu’on ne nous prenne pas pour des provinciaux attardés ! L’intérêt économique de Bordeaux-Toulouse a déjà été prouvé dix fois. La SNCF estime même que la ligne Paris-Bordeaux-Toulouse n’est rentable que si elle atteint Toulouse. J’ai obtenu les premières études dès 2000. Cela fait 11 ans qu’on nous fait attendre. Midi-Pyrénées a besoin du TGV, le projet et son calendrier doivent être immédiatement confirmés : nous n’accepterons pas d’être menés en bateau.
Le calendrier a été fixé par Réseau Ferré de France et le Gouvernement. Mai 2013, dans 18 mois, lancement de la procédure d’impact ; mai 2014, déclaration d’utilité publique ; début des travaux 2017. Nous sanctionnerons tout dérapage », a conclu Martin Malvy."