Un plan de biosécurité permet au groupe landais de reprendre sa place sur le marché
Dans une interview diffusée par l'agence Passerelles, Jean-Louis Zwick, directeur production animales, nutrition et accouvage du groupe Maïsadour, tire la leçon de la récente crise de l'influença aviaire, et fait le point sur les perspectives de fin d'année. Il rappelle d'abord que Maïsadour a payé un lourd tribut à l'épizootie: 1 000 producteurs concernés, 12 millions d'animaux perdus, soit 1/3 de l'impact total du territoire du Sud-Ouest.
"Le groupe a mis rapidement en place toutes les mesures nécessaires" souligne-t-il, afin de sécuriser la production.
Leader du foie gras français et n°1 pour la production de poulet jaune Label rouge, Maïsadour a investi 3 millions d'euros pour sécuriser l'ensemble de ce dispositif, dont le site landais de Mugron, dédié à la biosécurité est l'une des étapes clés.Le site de biosécurité, dédié au nettoyage, à la désinfection et au stockage des camions et des cages de transport d'animaux vivants, accueille désormais 40 salariés et réceptionne en moyenne 30 camions par jour. Les 20 sites de production ont été sécurisés et 1 000 sites d'élevages sont engagés dans cette démarche de biosécurité.
Plus de 100 000 euros ont été investis dans l'élaboration d'un outil d'e-learning dédié à la biosécurité. "Ce « mooc », précise Jean-Louis Zwick, est une formation pédagogique gratuite, accessible en ligne et destinée à sensibiliser, former, expliquer toutes les bonnes pratiques et la bonne application des règles". Une procédure « transport biosécurité » a été mise en place afin d'harmoniser toutes les pratiques de biosécurité pour tous les métiers (conducteurs, techniciens, vaccinateurs...)
Jean-Louis Zwick êtes vous serein à l'approche des fêtes de fin d'année?
"Nous ne devons pas baisser la garde et rester vigilants en permanence. L'enjeu majeur pour protéger les élevages, c'est la biosécurité, c'est à dire la sécurisation des élevages et des pratiques. Plus que jamais, c'est la pierre angulaire de toute stratégie visant à contrôler l'introduction de germes ou bactéries dans les élevages. Si des cas venaient à se déclarer, nous serions en mesure de les gérer plus rapidement car nous sommes maintenant plus robustes. Nous abordons la période des fêtes assez sereinement pour la première fois depuis 3 ans. À la grande question « Y aura-t-il du foie gras à Noël », je réponds « Oui ». Après une baisse des volumes de 20 % en 2017, les chiffres repartent à la hausse et nous serons en mesure de couvrir l'ensemble des besoins de nos clients pour les fêtes de fin d'année 2018. Chez Maïsadour, nous sommes déjà en train de préparer la saison 2019 et les années suivantes"
"Nous ne devons pas baisser la garde et rester vigilants en permanence. L'enjeu majeur pour protéger les élevages, c'est la biosécurité, c'est à dire la sécurisation des élevages et des pratiques. Plus que jamais, c'est la pierre angulaire de toute stratégie visant à contrôler l'introduction de germes ou bactéries dans les élevages. Si des cas venaient à se déclarer, nous serions en mesure de les gérer plus rapidement car nous sommes maintenant plus robustes. Nous abordons la période des fêtes assez sereinement pour la première fois depuis 3 ans. À la grande question « Y aura-t-il du foie gras à Noël », je réponds « Oui ». Après une baisse des volumes de 20 % en 2017, les chiffres repartent à la hausse et nous serons en mesure de couvrir l'ensemble des besoins de nos clients pour les fêtes de fin d'année 2018. Chez Maïsadour, nous sommes déjà en train de préparer la saison 2019 et les années suivantes"