Ph Maïsadour
Maïsadour indique après son assemblée générale qui se déroulait à Hagetmau (Landes) que son chiffre augmente de plus de 20 % pour atteindre 1,2 milliard d’euros, dans une conjoncture de hausse très sensible des matières premières agricoles. L’intégration des nouvelles entités -les Salaisons Pyrénéennes (MVVH) et les Fermiers du Sud-Ouest- renforce le poids du pôle Aval et contribue à la croissance du chiffre d’affaires du groupe. Dans une conjoncture, certes très favorable pour les céréaliers, mais très difficile pour le secteur des productions animales, Maïsadour a préservé les marges de ses producteurs, en maintenant l’indexation de l’aliment sur un cours des céréales élevé. Dans le pôle Aval, MVVH et Fermiers du Sud-Ouest, après un premier semestre présentant une bonne performance économique, ont dû faire face à un deuxième semestre très compliqué, devant la difficulté à répercuter instantanément les importantes hausses de tarifs aux principaux clients de la grande distribution.
Le groupe prévoit que le prochain exercice 2011-2012 se situera dans une conjoncture de prix de la nutrition animale toujours élevés, et un risque de baisse de la consommation des ménages. Dans ce contexte difficile, Maïsadour a l’ambition de consolider son chiffre d’affaires et d’améliorer la rentabilité de ses activités agroalimentaires -après avoir répercuté une grande partie des hausses de coûts dans ses tarifs- et de dynamiser la croissance de ses marques « Premium » : St Sever, Delpeyrat et Comtesse du Barry. L’accompagnement de ses adhérents dans une agriculture écologiquement intensive, fondé sur une politique de développement durable, constituera une priorité qui renforcera son pôle Innovation dans le cadre d’Ovalie (Vivadour - Maïsadour) par la création d’une structure dédiée.
Le groupe prévoit que le prochain exercice 2011-2012 se situera dans une conjoncture de prix de la nutrition animale toujours élevés, et un risque de baisse de la consommation des ménages. Dans ce contexte difficile, Maïsadour a l’ambition de consolider son chiffre d’affaires et d’améliorer la rentabilité de ses activités agroalimentaires -après avoir répercuté une grande partie des hausses de coûts dans ses tarifs- et de dynamiser la croissance de ses marques « Premium » : St Sever, Delpeyrat et Comtesse du Barry. L’accompagnement de ses adhérents dans une agriculture écologiquement intensive, fondé sur une politique de développement durable, constituera une priorité qui renforcera son pôle Innovation dans le cadre d’Ovalie (Vivadour - Maïsadour) par la création d’une structure dédiée.
Nouveauté:"l'agriculture écologiquement intensive"
"Maïsadour aborde l’Agriculture Ecologiquement Intensive et entame un travail de fond avec ses adhérents dans cette démarche. Il s’agit pour nos équipes techniques de recueillir, sur plusieurs années, de solides références techniques en la matière. Un travail mené en collaboration avec des adhérents volontaires. La contribution des agriculteurs du réseau est essentielle et c’est avec eux que nous élaborerons les solutions agronomiques du futur », a indiqué Michel Montet, directeur de la branche agro-céréales du Groupe Coopératif Maïsadour au printemps dernier. Cet engagement se traduit aujourd’hui par la création de réseaux d’agriculteurs pour des essais grandeur nature, sur plusieurs types de sols et avec différents itinéraires culturaux (aspects techniques et économiques de l’exploitation), suivis et analysés sur plusieurs années par des ingénieurs et des techniciens dédiés.
A noter également que Maïsadour est signataire depuis 2008 de la convention « agriculture et environnement » qui lie le Conseil Général et la Chambre d’Agriculture des Landes, et est impliqué dans toutes les actions sur les bassins versants faisant l’objet d’un P.A.T (Plan d'Action Territoriale).Le groupe a initié un projet sur le Bassin Versant du Lespontès, affluent de l’Adour près de Dax, qui est à la fois représentatif des systèmes de culture de la région et significatif en taille (3 800 ha). Dans ce projet, se sont associés des acteurs territoriaux (l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, le Conseil Général des Landes, la Chambre d’Agriculture), économiques (la FDCUMA) et scientifiques (ARVALIS, INVIVO) pour conduire une véritable démarche pilote. Une évaluation cartographique du niveau de risque de pollutions diffuses des eaux a été réalisée, à la parcelle. En fonction des situations, les agriculteurs seront incités à modifier leurs stratégies herbicides.
A noter également que Maïsadour est signataire depuis 2008 de la convention « agriculture et environnement » qui lie le Conseil Général et la Chambre d’Agriculture des Landes, et est impliqué dans toutes les actions sur les bassins versants faisant l’objet d’un P.A.T (Plan d'Action Territoriale).Le groupe a initié un projet sur le Bassin Versant du Lespontès, affluent de l’Adour près de Dax, qui est à la fois représentatif des systèmes de culture de la région et significatif en taille (3 800 ha). Dans ce projet, se sont associés des acteurs territoriaux (l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, le Conseil Général des Landes, la Chambre d’Agriculture), économiques (la FDCUMA) et scientifiques (ARVALIS, INVIVO) pour conduire une véritable démarche pilote. Une évaluation cartographique du niveau de risque de pollutions diffuses des eaux a été réalisée, à la parcelle. En fonction des situations, les agriculteurs seront incités à modifier leurs stratégies herbicides.