Dominique Graciet (ph Paysud)
Dominique Graciet, le président de la chambre régionale d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, à largement évoqué dans une conférence de presse à Bordeaux, les Etats Généraux de l'alimentation qui viennent d'être lancés par le gouvernement, et qui, selon les objectifs affirmés, visent à apporter aux agriculteurs plus de valeur ajoutée et des prix équitables. Il s'est étonné cependant que les PDG de Système U et de Danone aient été retenus pour présider les débats. A ces yeux "il est fort de café" que l'on n'ait pas choisi un agriculteur pour animer un atelier qui les concerne, et il demande aux pouvoirs publics de veiller à l'impartialité.
Ces Etats Généraux seront déclinés en Nouvelle-Aquitaine en octobre. Dominique Graciet s'interroge sur ce que pourront être les retombées de la démarche si elle reste franco-française, ainsi que sur la volonté réelle des pouvoirs publics. Ceux-ci ont en effet été incapables de verser dans les temps les aides PAC 2015 et 2016, et ils ne peuvent davantage honorer en totalité le dispositif d'aides à la filière gras victime de l'influenza aviaire. Le président de la chambre d'agriculture Nouvelle-Aquitaine déplore que le ministre précédent, Stéphane Le Foll n'est pas su provisionner le dispositif. Le secteur vit ainsi une période difficile avec des entreprises contraintes de rationnaliser et de réduire l'emploi.
On ne devrait pas toutefois manquer de magret ou de foie gras en fin d'année -en dépit du redémarrage problématique de la filière- grâce à l'approvisionnement hors zone touchée et à une ponction dans les stocks. Une hausse des prix-qui se fait déjà sentir est prévisible. Concernant les mesures visant à éviter une nouvelle épizootie, Dominique Graciet a indiqué que la vaccination des palmipèdes est étudiée dans le cadre du cluster santé animale.
Ces Etats Généraux seront déclinés en Nouvelle-Aquitaine en octobre. Dominique Graciet s'interroge sur ce que pourront être les retombées de la démarche si elle reste franco-française, ainsi que sur la volonté réelle des pouvoirs publics. Ceux-ci ont en effet été incapables de verser dans les temps les aides PAC 2015 et 2016, et ils ne peuvent davantage honorer en totalité le dispositif d'aides à la filière gras victime de l'influenza aviaire. Le président de la chambre d'agriculture Nouvelle-Aquitaine déplore que le ministre précédent, Stéphane Le Foll n'est pas su provisionner le dispositif. Le secteur vit ainsi une période difficile avec des entreprises contraintes de rationnaliser et de réduire l'emploi.
On ne devrait pas toutefois manquer de magret ou de foie gras en fin d'année -en dépit du redémarrage problématique de la filière- grâce à l'approvisionnement hors zone touchée et à une ponction dans les stocks. Une hausse des prix-qui se fait déjà sentir est prévisible. Concernant les mesures visant à éviter une nouvelle épizootie, Dominique Graciet a indiqué que la vaccination des palmipèdes est étudiée dans le cadre du cluster santé animale.
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