Lever de rideau au Festival de théâtre de Sarlat

Mis en scène par Jean-Paul Tribout, le Festival des Jeux du Théâtre de Sarlat qui souffre de la concurrence médiatique de celui d'Avignon -tout en étant presque aussi ancien- démarre de samedi. Le festival débutera donc ce samedi 20 juillet à 21h45 au Jardin des Enfeus par un spectacle familial, ouvert aux enfants dès l’âge de 9 ans. Il s’agit du classique Songe d’une nuit d’été de Shakespeare. La mise en scène est inédite, puisque le texte théâtral est mêlé à l’opéra de Purcell, The Fairy Queen. Les comédiens et les musiciens se partagent ainsi la scène, pour créer une atmosphère surréaliste, sur fond de forêt enchantée.
C’est ensuite la Journée des Auteurs, le dimanche 21 juillet à partir de 18h à l’Abbaye Sainte-Claire. Elle débutera par la lecture à trois voix d’un texte de Jean-Claude Idée intitulé Montaigne et La Boétie – L’Enquête. A 19h30, tout le monde pourra se retrouver avec gourmandise autour de la traditionnelle Assiette Périgourdine. Et à 21h, rendez-vous avec le Journal de Mouloud Feraoun, adapté et mis en scène par Dominique Lurcel qui y a vu Le Contraire de l’Amour. C’est l’occasion de découvrir une pièce sur l’Algérie, accompagnée au violoncelle par Marc Lauras.
Mais c’est mardi 23 que le programme trouvera son point d’orgue, avec Nous n’irons pas au Paradis, spectacle imaginé et interprété par Serge Maggiani, qui s’est inspiré de La Divine Comédie de Dante. Pendant une heure, il emmènera dans son voyage en racontant L’Enfer, en français, avec un pointe d’italien.
La poésie et l’humour à l’anglaise à l'affiche aussi , avec Roméo et Juliet de William Shakespeare. Mercredi 24 juillet, sur la place de la Liberté, la compagnie Magnus Calibus remet le théâtre élisabéthain au goût du jour avec ce spectacle joué exclusivement par des hommes, dans une ambiance musicale déjantée, entre punk rock et glamour.
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