(Extrait de la vidéo de la Présidence)
Nicolas Sarkozy, en choisissant Toulouse et le site d'Airbus, est venu prononcer ses voeux "aux forces économiques" auréolé du succès commercial de l'avionneur européen qui (voir notre dernier article) vient de signer un très gros contrat avec une compagnie indienne. Il en a profité, sous le nez d'un gigantesque A380, pour souligner "la France qui gagne" en même temps que la bonne résistance de l'économie nationale. Pour lui, la sinistrose n'a pas lieu d'être . Dans la foulée il a souligné la nécessité de "réhabiliter le travail" et de "laisser travailler ceux qui veulent travailler". Une façon de s'en prendre aux 35 heures. Le Président n'en est plus au "travailler plus pour gagner plus" mais cela revient au même. ."On augmentera le pouvoir d'achat des salariés en leur donnant des emplois et en leur permettant de travailler davantage". Il a aussi expliqué pourquoi il a refusé tout coup de pouce au SMIC depuis 2007. Selon lui, c'était écarter de l'emploi ceux qui ne possèdent pas de formation suffisante.
Quelques centaines de manifestants avaient démontré leur grogne à l'arrivée de Nicolas Sarkozy,
et il est peu probable que de tels propos fassent renaître la joie. Comment les salariés ne pourraient-ils pas, en effet, deviner qu'au train où vont les choses dans cette belle mondialisation, il faudra travailler plus pour gagner moins. C'est-à-dire s'aligner sur les salaires les plus bas qui existent de par le monde. L'outil monétaire ne permet pas, lui non plus, de procéder à des corrections salutaires. Le Président l'a implicitement reconnu en dénonçant la cherté de l'euro face au dollar. Mais pour autant il ne veut rien changer. "Sortir de l'euro serait une folie" a-t-il affirmé....
Quelques centaines de manifestants avaient démontré leur grogne à l'arrivée de Nicolas Sarkozy,
et il est peu probable que de tels propos fassent renaître la joie. Comment les salariés ne pourraient-ils pas, en effet, deviner qu'au train où vont les choses dans cette belle mondialisation, il faudra travailler plus pour gagner moins. C'est-à-dire s'aligner sur les salaires les plus bas qui existent de par le monde. L'outil monétaire ne permet pas, lui non plus, de procéder à des corrections salutaires. Le Président l'a implicitement reconnu en dénonçant la cherté de l'euro face au dollar. Mais pour autant il ne veut rien changer. "Sortir de l'euro serait une folie" a-t-il affirmé....