Au cours de la visite officielle (Ph Paysud)
Ce Salon Tech & Bio Aquitaine et Sud-Ouest qui se déroulait sur une journée en situation "opérationnelle" dans le vignoble du Lycée Viticole de Libourne-Montagne, au coeur des appellations les plus prestigieuses de la Gironde, aura mis en évidence:trois éléments fondamentaux: la large panoplie de matériels permettant l'entretien du sol et les traitements de la vigne en bio - eh! oui, il en faut tout de même!-le retour de la traction animale (chevaux), et la question de la commercialisation des vins bios. Les autres points à souligner pour cette manifestation inaugurée en présence du préfet de Région Patrick Stefanini, sont l'excellente organisation par les personnels des chambres d'agriculture- notamment pour ce qui est du stationnement et du transport des visiteurs par navette de bus- et la réponse du public.
En dépit des caprices du temps qui incitaient à rester dans les vignes pour combattre le mildiou, on devait comptabiliser près de 1 500 entrées, ce qui n'est pas si mal pour un salon spécialisé. Mais comme l'a dit le préfet de Région "on est en présence du révolution silencieuse" qui conduit à passer de la viticulture conventionnelle à la bio. Le mouvement est en cours en Gironde, mais aussi au plan national puisque, comme l'a souligné la directrice de l'Agence Bio, Mme Mercier, on atteint le million d'hectares. La France refait son retard au plan européen. C'est le résultat des incitations de l'Etat, des régions -en particulier en Aquitaine- ou des départements, mais aussi des efforts de viticulteurs convaincus.
En dépit des caprices du temps qui incitaient à rester dans les vignes pour combattre le mildiou, on devait comptabiliser près de 1 500 entrées, ce qui n'est pas si mal pour un salon spécialisé. Mais comme l'a dit le préfet de Région "on est en présence du révolution silencieuse" qui conduit à passer de la viticulture conventionnelle à la bio. Le mouvement est en cours en Gironde, mais aussi au plan national puisque, comme l'a souligné la directrice de l'Agence Bio, Mme Mercier, on atteint le million d'hectares. La France refait son retard au plan européen. C'est le résultat des incitations de l'Etat, des régions -en particulier en Aquitaine- ou des départements, mais aussi des efforts de viticulteurs convaincus.
Marché: le point d'interrogation
Philippe Bourdens (chambre 33) à l'oeuvre (Ph Paysud)
Les fabricants de matériels agricoles rivalisent d'imagination pour fournir des machines permettant de détruire les mauvaises herbes, ou proposer des pulvérisateurs plus économes. Ou encore des stations météo, des systèmes d'observation et d'alerte sophistiqués. La culture en bio c'est l'intelligence et la technologie réunies.
Toujours côté matériels, on a assisté au retour de la bonne vieille charrue et du non moins vieux décavaillonneur tous deux à traction chevaline, comme quoi l'histoire n'est qu'un éternel retour. Encore que... Certains viticulteurs n'ont pas caché qu'il n'ont aucune envie de revenir un demi-siècle en arrière et de se cramponner aux mancherons! Mais il y a la question de l'image... En tout cas ce retour du cheval fait l'affaire de quelques entreprises qui se sont spécialisées dans l'utilisation du cheval dans les vignes. Elles ne savent où donner du collier. .. Il faut dire que dans ce domaine de la traction animale les matériels deviennent eux-aussi plus performants. On a ainsi pu voir évoluer un genre de cultivateur sur roues disposant d'un siège pour le conducteur du cheval. Le moins heureux est bien l'équidé: en dépit de son gabarit de trait, il peine quelque peu pour tracter l'engin et, soucieux de dépense inutile, s'arrête pile au dernier échalas.
Et puis le vin bio, non seulement il faut réussir à le produire, mais il est aussi nécessaire de la commercialiser. La conférence qui s'est déroulée sur le sujet a montré que les choses ne sont pas simples. Le vin bio semble devoir inventer son organisation, mais aussi ses propres filières de distribution. La grande (distribution) se ferait tirer l'oreille pour lui faire plus de place dans ses linéaires...
G.G.
Voir la vidéo Paysud
Toujours côté matériels, on a assisté au retour de la bonne vieille charrue et du non moins vieux décavaillonneur tous deux à traction chevaline, comme quoi l'histoire n'est qu'un éternel retour. Encore que... Certains viticulteurs n'ont pas caché qu'il n'ont aucune envie de revenir un demi-siècle en arrière et de se cramponner aux mancherons! Mais il y a la question de l'image... En tout cas ce retour du cheval fait l'affaire de quelques entreprises qui se sont spécialisées dans l'utilisation du cheval dans les vignes. Elles ne savent où donner du collier. .. Il faut dire que dans ce domaine de la traction animale les matériels deviennent eux-aussi plus performants. On a ainsi pu voir évoluer un genre de cultivateur sur roues disposant d'un siège pour le conducteur du cheval. Le moins heureux est bien l'équidé: en dépit de son gabarit de trait, il peine quelque peu pour tracter l'engin et, soucieux de dépense inutile, s'arrête pile au dernier échalas.
Et puis le vin bio, non seulement il faut réussir à le produire, mais il est aussi nécessaire de la commercialiser. La conférence qui s'est déroulée sur le sujet a montré que les choses ne sont pas simples. Le vin bio semble devoir inventer son organisation, mais aussi ses propres filières de distribution. La grande (distribution) se ferait tirer l'oreille pour lui faire plus de place dans ses linéaires...
G.G.
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