Les syndicats mobilisent à Bordeaux contre les licenciements prévus chez SFR

Certains syndicats, dont FOCOM, ne se satisfont pas de l'accord dénommé "new deal" dans le cadre du groupe SFR-Numéricable, accepté par la CFDT et l'UNSA, mais qui, selon les syndicalistes , prévoit la suppression de 5000 postes d'ici 2019. A l’appel d’une inter-syndicale composée de la CGT, FO, SUD, les salariés de SFR sont appelés à se mettre en grève le 6 Septembre prochain. Les organisations syndicales non signataires "appellent à se mobiliser pour dénoncer cette politique qui détruit des emplois dans une logique financière" Elles organisent un rassemblement le 6 septembre, à 16h, devant le site de SFR à Bordeaux , rue du Docteur Gabriel Péri "afin d’interpeller la direction".
FOCOM diffuse le communiqué suivant:
"Le plan visant à supprimer un tiers des effectifs du groupe suscite un immense désarroi et créé un trouble dévastateur au sein de l’entreprise.
FOCOM a pris acte de la signature empressée de l’accord dit « New deal » par la Direction de Numéricâble-SFR d’une part et deux organisations syndicales aux ordres d’autre part. En moins d’une semaine de discussion, en plein mois d’août, et en échange d’un Plan de Départ Volontaire (PDV) visant 5000 suppressions de postes à des conditions datant de 2013, la Direction va pouvoir mettre en place son plan destructeur.
Face à cette grande braderie de l’emploi, FOCOM dénonce une politique faisant des salariés non pas la force du Groupe mais une variable d’ajustement à des fins purement financières. En effet, la Direction compte supprimer 5000 postes sans communiquer la moindre stratégie industrielle digne de ce nom.
Pour FOCOM cette situation est inacceptable : un PDV aux contours flous, un plan « New-Deal » vide de stratégie et un dialogue social partisan. Où sera le volontariat quand au moins 1 salarié sur 3 devra quitter son emploi ?
Dans ce contexte, FOCOM s’associe à la journée de mobilisation du 6 Septembre 2016 tant nationalement que localement pour l’EMPLOI et la défense des salariés et contre la financiarisation de la politique du Groupe SFR".