Parallèlement aux actions contre la "loi travail" du gouvernement, la mobilisation des intermittents et précaire de faiblit pas. A l'appel de la CIP Gironde, une "occupation" du TNBA (Théâtre National Bordeaux Aquitaine) a été entamée ce mardi. La CIP explique notamment dans un communiqué:
" Suite au vote de l’AG d’hier nous occupons le TnBA sans violence ni blocage. Nous, chômeurs, intermittents, précaires, décidons d’occuper cette maison nationale du peuple, de la culture et de la parole. Respectueux de l’outil de travail et de ceux qui nous reçoivent, nous n’empêcherons pas les spectacles, ni l’accueil du public. Par cette occupation, alors que de nouvelles négociations sur l’assurance chômage prévoient encore des économies sur le dos des plus fragiles, nous interpellons le gouvernement. Précarisés dans nos existences, asphyxiés dans l’exercice de nos métiers, nous ne voulons plus vivre pour survivre(....)
Malgré les déclarations du Premier Ministre et malgré l’inscription dans la loi de l’intermittence du spectacle, les annexes 8 et 10 ne sont pas sauvées. Les tables de concertation, les annonces de dégels, de prise en charge de différés, ne sont que des plans de communication de la dernière chance, sans envergure et sans pensée. Ce ne sont que poudre aux yeux et enfumage généralisé. Nous n’avons pas besoin de charité, nous voulons des droits, nous voulons que la singularité de nos métiers soit reconnue à sa juste valeur.
Depuis des mois, nous avons travaillé sur un nouveau modèle d’indemnisation, expertisé, chiffré, reconnu juste et équitable. Nous demandons son application sans délai.
Nous appelons toutes et tous, à occuper les lieux nationaux de l’art et de la culture, à se rassembler dans ces maisons qui sont les nôtres, pour y faire entendre notre voix, d’autres possibles, et obtenir ce que de droit."
" Suite au vote de l’AG d’hier nous occupons le TnBA sans violence ni blocage. Nous, chômeurs, intermittents, précaires, décidons d’occuper cette maison nationale du peuple, de la culture et de la parole. Respectueux de l’outil de travail et de ceux qui nous reçoivent, nous n’empêcherons pas les spectacles, ni l’accueil du public. Par cette occupation, alors que de nouvelles négociations sur l’assurance chômage prévoient encore des économies sur le dos des plus fragiles, nous interpellons le gouvernement. Précarisés dans nos existences, asphyxiés dans l’exercice de nos métiers, nous ne voulons plus vivre pour survivre(....)
Malgré les déclarations du Premier Ministre et malgré l’inscription dans la loi de l’intermittence du spectacle, les annexes 8 et 10 ne sont pas sauvées. Les tables de concertation, les annonces de dégels, de prise en charge de différés, ne sont que des plans de communication de la dernière chance, sans envergure et sans pensée. Ce ne sont que poudre aux yeux et enfumage généralisé. Nous n’avons pas besoin de charité, nous voulons des droits, nous voulons que la singularité de nos métiers soit reconnue à sa juste valeur.
Depuis des mois, nous avons travaillé sur un nouveau modèle d’indemnisation, expertisé, chiffré, reconnu juste et équitable. Nous demandons son application sans délai.
Nous appelons toutes et tous, à occuper les lieux nationaux de l’art et de la culture, à se rassembler dans ces maisons qui sont les nôtres, pour y faire entendre notre voix, d’autres possibles, et obtenir ce que de droit."