Nouvellement élu, Alain Rousset prend la place du président de séance doyen d'âge Michel Veunac ( capture d'écran France 3)
Les nouvelles grandes régions ont trouvé leur président ou présidente, mais pas encore leur identité. Ce n'est pas le moindre des paradoxes:on a mobilisé les électeurs, formé des bureaux sans que l'on ait baptisé ces parties de France, ce qui, au demeurant confirme bien le côté irréel du découpage. Il s'agir certes, de vivre avec son temps, mais les territoires identifiés, tels le Périgord, le Béarn, la Pays Basque, le Limousin, demeurent ces petites régions, dans lesquelles-comme à travers les départements- le citoyen se retrouve. Une grande région, telle Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes aura donc le plus grand mal à se trouver un nom qui satisfasse tout le monde. Il en ira peut-être différemment pour la voisine du Sud, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées qui pourrait bien devenir l'Occitanie, bien que privée de la partie "oc- aquitaine" absorbée par le Nord....
La "grande Aquitaine", aussi étendue que l'Autriche peine, en dépit des efforts de son président Alain Rousset, à se trouver cette identité source de mobilisation et de solidarité. "Il n'y aura pas d'hégémonie bordelaise" a assuré Alain Rousset à l'adresse des territoires de l'arrière-pays en déprise économique et démographique. Le président de l'ALPC veut créer une DATAR chargée d'y veiller, avec des délégations de territoires. Mais il y a Bordeaux-Métropole et son attractivité incontournable avec ses effets centralisateurs que toutes les politiques auront bien du mal à contrer. On commence à s'apercevoir des risques en Limousin, secteur sous représenté dans la nouvelle assemblée. Il faut plus de trois heures pour aller de Limoges à Bordeaux, et Guéret est presque aussi proche de Paris. Les vidéo-conférences viendront, certes, à la rescousse...
Alain Rousset est donc le premier président de la grande région ALPC. Il a été élu avec 108 voix-une de plus que sa majorité, ce qui signifie qu'un élu de droite lui apporté son soutien- n'ayant contre lui que la candidature de Jacques Colombier (FN), Virginie Calmels (Les Républicains) n'ayant pas formulé de candidature. Jacques Colombier y a vu la confirmation de l'UMPS. Virginie Camels a estimé que les électeurs s'étant prononcés, sa candidature était inutile. Elle notamment fait part de son intention "de pousser dans ses retranchements" le président de la grande région en matière d'innovation et de créativité, et suggéré que la présidence de la commission des finances soit attribuée à l'opposition. Alain Rousset avait quant à lui exposé les grandes ligne de sa politique dans un discours-programme de 50 minutes, dans lequel on retrouve ses thèmes favoris et le projet de création d'un Fonds Régional d'Investissement.
VOIR L'ATTRIBUTION DES RESPONSABILITES EN ALPC
La "grande Aquitaine", aussi étendue que l'Autriche peine, en dépit des efforts de son président Alain Rousset, à se trouver cette identité source de mobilisation et de solidarité. "Il n'y aura pas d'hégémonie bordelaise" a assuré Alain Rousset à l'adresse des territoires de l'arrière-pays en déprise économique et démographique. Le président de l'ALPC veut créer une DATAR chargée d'y veiller, avec des délégations de territoires. Mais il y a Bordeaux-Métropole et son attractivité incontournable avec ses effets centralisateurs que toutes les politiques auront bien du mal à contrer. On commence à s'apercevoir des risques en Limousin, secteur sous représenté dans la nouvelle assemblée. Il faut plus de trois heures pour aller de Limoges à Bordeaux, et Guéret est presque aussi proche de Paris. Les vidéo-conférences viendront, certes, à la rescousse...
Alain Rousset est donc le premier président de la grande région ALPC. Il a été élu avec 108 voix-une de plus que sa majorité, ce qui signifie qu'un élu de droite lui apporté son soutien- n'ayant contre lui que la candidature de Jacques Colombier (FN), Virginie Calmels (Les Républicains) n'ayant pas formulé de candidature. Jacques Colombier y a vu la confirmation de l'UMPS. Virginie Camels a estimé que les électeurs s'étant prononcés, sa candidature était inutile. Elle notamment fait part de son intention "de pousser dans ses retranchements" le président de la grande région en matière d'innovation et de créativité, et suggéré que la présidence de la commission des finances soit attribuée à l'opposition. Alain Rousset avait quant à lui exposé les grandes ligne de sa politique dans un discours-programme de 50 minutes, dans lequel on retrouve ses thèmes favoris et le projet de création d'un Fonds Régional d'Investissement.
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Carole Delga en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
PH site France3 Midi-Pyrénées
Dans cette grande région du Sud, c'est Carole Delga, également députée PS de Haute-Garonne, qui succède à Martin Malvy. Elle a été élue avec 89 voix ne faisant pas complètement le plein de sa majorité en raison de quatre abstentions. Concernant le futur nom de cette région, elle envisage d'organiser une "grande consultation populaire".
G.G.
G.G.