Ce qui peut surprendre c'est que la coopération agricole ressente le besoin de se justifier, alors que son rôle social, territorial et finalement économique est bien connu. Celle de Nouvelle-Aquitaine a pourtant considéré qu'il était bon de le répéter. Pour ce faire elle a commandé une étude (financée par la région) au cabinet bordelais Vertigolab, lequel a présenté le résultat de ses travaux au cours d'une visio-conférence.
L'étude TRACE (Territoire et ancrage des coopératives) aboutit notamment aux conclusions suivantes :les coopératives agricoles de Nouvelle-Aquitaine (250 avec les SICA +1600 CUMA) réalisent plus de 10 milliards d'euros de chiffre d'affaire. Elles emploient 28 000 salariés et les trois quarts des agriculteurs (62 000) sont coopérateurs. Elles représentent 40% des industries alimentaires, 65% de la collecte grandes cultures, 60% de la collecte de fruits et légumes, 60% de celle de volailles, 25% des surfaces viticoles....
Lien avec les productions locales et les territoires, 170 d'entre elles sont engagées au moins dans un SIQUO (signe d'identification de la qualité et de l'origine), 107 dans les productions bios.
Vertigolab souligne l'impact économique des coopératives agricoles et l'effet multiplicateur de leur chiffre d'affaire: 6,9 Md€ de CA des coopératives agricoles génèrent 14,7Md€ de CA sur l'économie régionale. les coopératives se classent ainsi au premier rang pour l'effet multiplicateur dans l'économie régionale.
Ces constatations ont largement été commentées au cours d'une table ronde à laquelle participaient notamment Lydia Héraud (région Nouvelle-Aquitaine) et Pascal Coste, coopérateur et président du Conseil Départemental de la Corrèze. Ce dernier a porté un regard assez critique sur l'étude estimant notamment "que l'important est de savoir comment les coopératives se situent pat rapport aux autres". Il soulignait que le nombre des agriculteurs s'amenuise, et que contrairement à ce qui venait d'être dit " le paysan est délocalisable; on voit ça tous les jours!"
Le président des coopératives de Nouvelle-Aquitaine Denis Baro a commenté cette étude et indiqué le bon usage qui en sera fait. Il a également fait le point sur les productions agricoles en Nouvelle-Aquitaine dont la plupart sont déficitaires en 2020. D'autres comme celle des canards sont victimes de l'influenza aviaire, et celle du vin aux prises avec les conséquences de la crise sanitaire sur le marché.
L'étude TRACE (Territoire et ancrage des coopératives) aboutit notamment aux conclusions suivantes :les coopératives agricoles de Nouvelle-Aquitaine (250 avec les SICA +1600 CUMA) réalisent plus de 10 milliards d'euros de chiffre d'affaire. Elles emploient 28 000 salariés et les trois quarts des agriculteurs (62 000) sont coopérateurs. Elles représentent 40% des industries alimentaires, 65% de la collecte grandes cultures, 60% de la collecte de fruits et légumes, 60% de celle de volailles, 25% des surfaces viticoles....
Lien avec les productions locales et les territoires, 170 d'entre elles sont engagées au moins dans un SIQUO (signe d'identification de la qualité et de l'origine), 107 dans les productions bios.
Vertigolab souligne l'impact économique des coopératives agricoles et l'effet multiplicateur de leur chiffre d'affaire: 6,9 Md€ de CA des coopératives agricoles génèrent 14,7Md€ de CA sur l'économie régionale. les coopératives se classent ainsi au premier rang pour l'effet multiplicateur dans l'économie régionale.
Ces constatations ont largement été commentées au cours d'une table ronde à laquelle participaient notamment Lydia Héraud (région Nouvelle-Aquitaine) et Pascal Coste, coopérateur et président du Conseil Départemental de la Corrèze. Ce dernier a porté un regard assez critique sur l'étude estimant notamment "que l'important est de savoir comment les coopératives se situent pat rapport aux autres". Il soulignait que le nombre des agriculteurs s'amenuise, et que contrairement à ce qui venait d'être dit " le paysan est délocalisable; on voit ça tous les jours!"
Le président des coopératives de Nouvelle-Aquitaine Denis Baro a commenté cette étude et indiqué le bon usage qui en sera fait. Il a également fait le point sur les productions agricoles en Nouvelle-Aquitaine dont la plupart sont déficitaires en 2020. D'autres comme celle des canards sont victimes de l'influenza aviaire, et celle du vin aux prises avec les conséquences de la crise sanitaire sur le marché.