Vue de la session à Bordeaux Sciences Agro
On ne pourra pas dire que la chambre d'agriculture de la Gironde n'adopte pas de dispositions afin que les agriculteurs, en particulier les viticulteurs, respectent la réglementation en ce qui concerne les traitements qu'ils doivent pratiquer près des habitations ou des écoles. Le cas survenu l'an passé, à Villeneuve, prés de Bourg-sur-Gironde, où "l'intoxication" d'enfants, avait fait grand bruit entraînant des mesures restrictives nationales et locales, à travers un arrêté préfectoral. La compagnie consulaire s'était quant à elle engagée à effectuer la tâche de sensibilisation nécessaire auprès de la profession. Un "plan d'action sur la pulvérisation et la protection des riverains", mis sur pied en collaboration avec le service de l'alimentation de la DRAAF a été présenté au cours de la session de printemps de la chambre d'agriculture de la Gironde qui se déroulait à Bordeaux Sciences Agro. Philippe Reulet (DRAAF) en a tracé les contours sans négliger les contraintes d'ordre économique et techniques, et souligner les impératifs du "vivre ensemble". Pour sa part Laurent Bernos (Service vigne de l'assemblée consulaire) détaillait le plan d'action arrêté qui prévoit notamment information des viticulteurs, détermination des poins sensibles sur 128 communes, réalisation d'un guide bonnes pratiques, adaptation des traitements et des pulvérisateurs, etc.
L'autre fait marquant de cette session a été l'information sur les conséquences de la réforme territoriale par le président Bernard Artigue qui a d'abord fait le point sur les initiatives de mutualisation des services engagées. En ce qui concerne la viticulture il est prévu que le service vigne et vin de la chambre de la Gironde soit régionalisé "sous pilotage" de celle-ci. Au plan national, indiquait Bernard Artigue, il a été voté une délibération qui régionalise les fonctions administratives et financières ,ressources humaines, et informatiques au 1er janvier 2017. Le président girondin a ensuite indiqué: "suite à la réforme territoriale qui a redéfini le contour des régions, l'APCA a également voté une délibération qui décide de proposer au ministère un schéma de réorganisation des chambres régionales qui prévoit leur fusion au 1er janvier 2016". On va donc vers une seule chambre agricole Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin dont on ignore encore le nom (et... les incidences sur l'emploi). On peut cependant se demander si le gigantisme structurel de demain ne va pas, par réflexe, renforcer l'échelon départemental qui survit. "La régionalisation, c'est pour du mieux et non du moins, affirmait Bernard Artigue. La chambre de la Gironde se servira au mieux des services régionalisés..."
G.G.
L'autre fait marquant de cette session a été l'information sur les conséquences de la réforme territoriale par le président Bernard Artigue qui a d'abord fait le point sur les initiatives de mutualisation des services engagées. En ce qui concerne la viticulture il est prévu que le service vigne et vin de la chambre de la Gironde soit régionalisé "sous pilotage" de celle-ci. Au plan national, indiquait Bernard Artigue, il a été voté une délibération qui régionalise les fonctions administratives et financières ,ressources humaines, et informatiques au 1er janvier 2017. Le président girondin a ensuite indiqué: "suite à la réforme territoriale qui a redéfini le contour des régions, l'APCA a également voté une délibération qui décide de proposer au ministère un schéma de réorganisation des chambres régionales qui prévoit leur fusion au 1er janvier 2016". On va donc vers une seule chambre agricole Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin dont on ignore encore le nom (et... les incidences sur l'emploi). On peut cependant se demander si le gigantisme structurel de demain ne va pas, par réflexe, renforcer l'échelon départemental qui survit. "La régionalisation, c'est pour du mieux et non du moins, affirmait Bernard Artigue. La chambre de la Gironde se servira au mieux des services régionalisés..."
G.G.