Action à Bordeaux (DR)
Mobilisation des agriculteurs ce mercredi contre l'ouverture commerciale à l'Amérique du Sud que négocie l'Europe.
La Confédération Européenne de la Production de Maïs exprime ses inquiétudes. Elle affirme "son opposition à toutes concessions sur les secteurs du maïs, du maïs doux et de l’éthanol offertes aux géants sud-américains. Il en va de la pérennité de la production de maïs en Europe, déjà confrontée à une concurrence exacerbée sur le marché communautaire". Elle ajoute notamment:
"Cela se traduit par des importations massives de maïs par l’UE, qui devraient atteindre près de 14 Mt pour la campagne 2017/2018 selon les dernières projections de la DG Agri, et ce malgré l’application d’un droit de douane (5,61 €/t actuellement) à l’entrée sur la Communauté européenne. Alors que le Brésil avait vu sa position nettement reculer sur le marché européen ces dernières années, le géant sud-américain revient en force, avec près de 5 Mt exportées vers l’UE depuis le 1er juillet dernier.
Ironie du sort ou hasard du calendrier, c’est dans ces conditions que la Commission européenne s’apprête à offrir un nouveau cadeau aux producteurs du Mercosur, avec un nouveau contingent à droit zéro pour le maïs grain ! Inutile de rappeler que le Brésil et l’Argentine, bénéficient d’avantages compétitifs indéniables, à commencer par l’accès aux technologies dont les producteurs européens sont privés : OGM, atrazine, néonicotinoïdes, voilà quelques exemples de distorsions majeures que la CEPM ne peut accepter ! Si les producteurs européens en sont privés, les importations doivent l’être tout autant !"
Par ailleurs une action syndicale s'est déroulée à Bordeaux devant le Conseil régional.
Une délégation, conduite par le président de la FNSEA-Nouvelle Aquitaine Philippe Moinard, le président des Jeunes Agriculteurs de la région Jonathan Lalondrelle et le secrétaire général adjointe de la FDSEA-Gironde Franck Daubin, a été reçue en préfecture " pour demander à l’État de ne pas accepter le sacrifice de notre agriculture et en particulier de l'élevage français".
Le président du Conseil Régional - Alain Rousset - et son vice-président -Jean-Pierre Raynaud - sont venus partager les préoccupations des agriculteurs, autour de quelques grillades de boeuf de la région, accompagnées comme il se doit d' AOC bordelaises.
La Confédération Européenne de la Production de Maïs exprime ses inquiétudes. Elle affirme "son opposition à toutes concessions sur les secteurs du maïs, du maïs doux et de l’éthanol offertes aux géants sud-américains. Il en va de la pérennité de la production de maïs en Europe, déjà confrontée à une concurrence exacerbée sur le marché communautaire". Elle ajoute notamment:
"Cela se traduit par des importations massives de maïs par l’UE, qui devraient atteindre près de 14 Mt pour la campagne 2017/2018 selon les dernières projections de la DG Agri, et ce malgré l’application d’un droit de douane (5,61 €/t actuellement) à l’entrée sur la Communauté européenne. Alors que le Brésil avait vu sa position nettement reculer sur le marché européen ces dernières années, le géant sud-américain revient en force, avec près de 5 Mt exportées vers l’UE depuis le 1er juillet dernier.
Ironie du sort ou hasard du calendrier, c’est dans ces conditions que la Commission européenne s’apprête à offrir un nouveau cadeau aux producteurs du Mercosur, avec un nouveau contingent à droit zéro pour le maïs grain ! Inutile de rappeler que le Brésil et l’Argentine, bénéficient d’avantages compétitifs indéniables, à commencer par l’accès aux technologies dont les producteurs européens sont privés : OGM, atrazine, néonicotinoïdes, voilà quelques exemples de distorsions majeures que la CEPM ne peut accepter ! Si les producteurs européens en sont privés, les importations doivent l’être tout autant !"
Par ailleurs une action syndicale s'est déroulée à Bordeaux devant le Conseil régional.
Une délégation, conduite par le président de la FNSEA-Nouvelle Aquitaine Philippe Moinard, le président des Jeunes Agriculteurs de la région Jonathan Lalondrelle et le secrétaire général adjointe de la FDSEA-Gironde Franck Daubin, a été reçue en préfecture " pour demander à l’État de ne pas accepter le sacrifice de notre agriculture et en particulier de l'élevage français".
Le président du Conseil Régional - Alain Rousset - et son vice-président -Jean-Pierre Raynaud - sont venus partager les préoccupations des agriculteurs, autour de quelques grillades de boeuf de la région, accompagnées comme il se doit d' AOC bordelaises.