Les tracés adoptés ( d'après carte Ministère des Transports)
Le gouvernement semble avoir entendu Alain Rousset et Martin Malvy à propos de la réalisation des lignes à grande vitesse prévues dans le cadre du programme GPSO ( grands projets du sud-ouest), mais sans trop accélérer le mouvement. Le ministère des Transports indique que le "gouvernement s'est fixé comme référence un scénario, ambitieux et responsable, reposant sur l’engagement de 30 milliards d’euros de grands travaux d’ici 2030 pour accélérer le traitement des nœuds ferroviaires, lancer la réalisation d’un nombre important des grands projets, ou développer les liaisons entre les territoires". Tout de même 17 années pour le faire.... Mais le ministre Frédéric Cuvillier estime avoir pris "une décision fondamentale pour le Grand projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO), constituée des lignes nouvelles entre Bordeaux et Toulouse,d’une part, et Bordeaux et la frontière espagnole, d’autre part. Cet aménagement s'inscrit ainsi dans le prolongement de la ligne à grande vitesse Tours – Bordeaux, en cours de réalisation pour une mise en service en 2017".
Le ministre a arrêté le tracé définitif du projet et défini un schéma de réalisation du GPSO selon deux phases.
La première phase comprendra deux lignes nouvelles :
- l’une entre Bordeaux et Toulouse, avec l’objectif d’une mise en service à l’horizon 2024. Toulouse sera alors à 3h10 de Paris, soit un gain de temps supplémentaire d’une heure (qui s’ajouteront aux 50 minutes de gain de temps dès la mise en service de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux en 2017). Coût total de la ligne nouvelle Bordeaux -Toulouse : 5,9 milliards d’euros.
- l’autre entre le Sud-Gironde et le raccordement nord de Dax, avec l’objectif d’une mise en service à l’horizon 2027. Bayonne sera alors à 3h25 de Paris, soit un gain de temps supplémentaire de 20 minutes (qui s’ajouteront aux 50 minutes de gain de temps dès la mise en service de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux en 2017). Coût total de la ligne nouvelle Bordeaux - Dax : 3,2 milliards d’euros.
- La première phase fera l'objet d'une enquête préalable à la déclaration d'utilité publique au premier semestre 2014. Les aménagements des lignes existantes aux abords des agglomérations toulousaine et bordelaise seront également présentés à des enquêtes publiques spécifiques.
Le ministre a arrêté le tracé définitif du projet et défini un schéma de réalisation du GPSO selon deux phases.
La première phase comprendra deux lignes nouvelles :
- l’une entre Bordeaux et Toulouse, avec l’objectif d’une mise en service à l’horizon 2024. Toulouse sera alors à 3h10 de Paris, soit un gain de temps supplémentaire d’une heure (qui s’ajouteront aux 50 minutes de gain de temps dès la mise en service de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux en 2017). Coût total de la ligne nouvelle Bordeaux -Toulouse : 5,9 milliards d’euros.
- l’autre entre le Sud-Gironde et le raccordement nord de Dax, avec l’objectif d’une mise en service à l’horizon 2027. Bayonne sera alors à 3h25 de Paris, soit un gain de temps supplémentaire de 20 minutes (qui s’ajouteront aux 50 minutes de gain de temps dès la mise en service de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux en 2017). Coût total de la ligne nouvelle Bordeaux - Dax : 3,2 milliards d’euros.
- La première phase fera l'objet d'une enquête préalable à la déclaration d'utilité publique au premier semestre 2014. Les aménagements des lignes existantes aux abords des agglomérations toulousaine et bordelaise seront également présentés à des enquêtes publiques spécifiques.
L' Espagne en 2032...
La seconde phase sera constituée de la ligne nouvelle entre Dax et la frontière espagnole avec l’objectif d’une mise en service au plus tard en 2032. Le ministre reconnait que cette seconde phase " présente un intérêt certain dans le cadre du développement du réseau trans-européen de transport et des échanges avec la péninsule ibérique le long de la façade atlantique, à l'horizon de saturation de la ligne existante". Il ajoute "qu'elle fera l’objet d’un approfondissement des études, notamment dans les secteurs à forts enjeux environnementaux, pour une présentation du projet à une enquête d'utilité publique ultérieure. Le suivi de l'évolution des trafics sur la ligne actuelle continuera d'être assuré dans le cadre de l'observatoire mis en place au Pays basque. A l'issue des résultats des études complémentaires, des arrêtés préfectoraux de projet d'intérêt général sur cette section permettront de préserver les emprises foncières nécessaires à la réalisation future du projet."
Alain Rousset, président de la région Aquitaine et Martin Malvy, président de Midi-Pyrénées se sont immédiatement réjouis des "arbitrages positifs". Le premier doit les commenter devant les journalistes ce jeudi. "Le choix du Gouvernement démontre pleinement la pertinence du combat mené par les Régions Aquitaine et Midi-Pyrénées depuis de nombreuses années en faveur de la LGV SEA et dernièrement en faveur du Grand Projet du Sud-Ouest" souligne-t-on du côté aquitain. Mais les deux présidents ajoutent: " il est impératif désormais que l'ensemble des collectivités et des services de l'Etat travaillent ensemble pour garantir l'avancée de ce projet dans les prochains mois. Le temps est à la construction de l'avenir de nos territoires. Alain Rousset et Martin Malvy en appellent à l'ensemble des collectivités concernées pour qu'elles reprennent le versement de leur part de financement dans le projet de ligne à grande vitesse en cours de construction entre Tours et Bordeaux"
" Tout est désormais en place" a déclaré pour sa part Martin Malvy, en rappelant son soutien au projet de GPSO dans son intégralité, c’est-à-dire sa prolongation au Sud de Bordeaux vers l’Espagne
« Le lancement du chantier en 2018 se situera à quelques mois près dans le créneau convenu compte-tenu des procédures préparatoires et notamment de l’enquête publique" a encore précisé Martin Malvy, en ajoutant qu’il n’oubliait pas - même si c’est après 2030 - le tronçon Toulouse-Narbonne "qui inscrira définitivement le Sud-Ouest dans le réseau européen de la grande vitesse ". "Le grand projet du Sud-Ouest sera un accélérateur de croissance pour l'Aquitaine et Midi-Pyrénées pour le siècle à venir, indique Alain Rousset. C'est aussi une autre vision de l'aménagement du territoire qui s'ouvre à nous et une bonne nouvelle pour la lutte contre le réchauffement climatique."
Alain Rousset, président de la région Aquitaine et Martin Malvy, président de Midi-Pyrénées se sont immédiatement réjouis des "arbitrages positifs". Le premier doit les commenter devant les journalistes ce jeudi. "Le choix du Gouvernement démontre pleinement la pertinence du combat mené par les Régions Aquitaine et Midi-Pyrénées depuis de nombreuses années en faveur de la LGV SEA et dernièrement en faveur du Grand Projet du Sud-Ouest" souligne-t-on du côté aquitain. Mais les deux présidents ajoutent: " il est impératif désormais que l'ensemble des collectivités et des services de l'Etat travaillent ensemble pour garantir l'avancée de ce projet dans les prochains mois. Le temps est à la construction de l'avenir de nos territoires. Alain Rousset et Martin Malvy en appellent à l'ensemble des collectivités concernées pour qu'elles reprennent le versement de leur part de financement dans le projet de ligne à grande vitesse en cours de construction entre Tours et Bordeaux"
" Tout est désormais en place" a déclaré pour sa part Martin Malvy, en rappelant son soutien au projet de GPSO dans son intégralité, c’est-à-dire sa prolongation au Sud de Bordeaux vers l’Espagne
« Le lancement du chantier en 2018 se situera à quelques mois près dans le créneau convenu compte-tenu des procédures préparatoires et notamment de l’enquête publique" a encore précisé Martin Malvy, en ajoutant qu’il n’oubliait pas - même si c’est après 2030 - le tronçon Toulouse-Narbonne "qui inscrira définitivement le Sud-Ouest dans le réseau européen de la grande vitesse ". "Le grand projet du Sud-Ouest sera un accélérateur de croissance pour l'Aquitaine et Midi-Pyrénées pour le siècle à venir, indique Alain Rousset. C'est aussi une autre vision de l'aménagement du territoire qui s'ouvre à nous et une bonne nouvelle pour la lutte contre le réchauffement climatique."
Réaction- Yves Petitjean, président de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat de région Aquitaine se félicite de la confirmation du programme GPSO annoncée aujourd'hui par le ministre des Transports Frédéric Cuvilier.
Perspectives d'emploi, développement de la sous-traitance locale, de désenclavement et d'innovation technologique sont attendues tout au long du trajet du TGV. Cela profitera à l'artisanat aquitain
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