Exposition « Léonard de Vinci et les parfums à la Renaissance » du 7 juin au 15 septembre 2024 au château du Clos Lucé à Amboise.
Le château du Clos Lucé fut la résidence de plaisance de trois rois de France, dont François 1er. C'est ce dernier, enthousiasmé par ses multiples talents qui logea Léonard de Vinci pour les dernières années de sa vie. Le château, aujourd'hui propriété de la famille Saint-Bris, est un lieu de visite doté d'un magnifique parc, qui propose une remarquable évocation de l'esprit créatif de l'artiste italien.
Dans quelques semaines le château du Clos Lucé invite à un voyage multisensoriel, olfactif et immersif dans l’univers des parfums et le parcours historique de deux destinées croisées, celles de Léonard de Vinci et de sa mère.
L’exposition explore l’intérêt de Léonard pour les parfums avec ses recherches sur l’odorat et ses découvertes scientifiques sur leur élaboration.
Conçue par les commissaires Carlo Vecce et Pascal Brioist, experts de Léonard de Vinci, cette exposition inédite explore l'intérêt de Léonard pour les parfums et leur élaboration. Elle révèle à cette occasion l'héritage culturel reçu de sa mère Caterina, esclave affranchie originaire d’Orient, qui a marqué sa vie et son œuvre.
L'exposition propose un parcours multisensoriel sur les traces de Léonard, en y intégrant l'héritage de sa mère Caterina, originaire de Circassie – une région située à l’ouest de la mer Noire – enlevée puis vendue comme esclave à Constantinople, à Venise et enfin à Florence, où elle rencontra le père de Léonard.
A travers des salles thématiques, le visiteur est transporté dans des époques et des lieux clés de la vie de Caterina et de Léonard, depuis les marchés parfumés de Constantinople jusqu'à la cour de François Ier, en passant par les boutiques des Spezieri (marchands de drogues et autres préparations médicinales) de Venise, la Toscane natale de Léonard, son atelier à Florence et la cour des Sforza à Milan.
Léonard de Vinci, célèbre pour ses contributions dans les domaines de l’art, la science et de l’ingénierie, a manifesté un vif intérêt pour l’odorat et les parfums.
Ses écrits attestent de sa fascination pour la science de l’odorat et la possibilité d’élaborer une science équivalente à celle de la vue ou de l’ouïe.
Léonard note des recettes parfumées recourant aux techniques de l‘enfleurage et de la distillation de fleurs ou d’écorces. Il dessine des alambics.
Dans le Codex Atlanticus, on découvre le croquis d’un oiselet de chypre, brûle-parfum ouvragé à la mode durant la Renaissance.
Le visiteur aura la chance de découvrir dans l’exposition deux dessins originaux prêtés par la Bibliothèque ambrosienne de Milan : l’alambic et le lys.
Un alambic fonctionnel et un oiselet de chypre recréés par des chercheurs seront exposés aux côtés des dessins et écrits du savant italien.
Il pourra également sentir l’odeur du collier d’ambre noir de la Dame à l’hermine , sorti de son cadre, et se rendre compte de la diversité des objets parfumés à la Renaissance.
Le château du Clos Lucé fut la résidence de plaisance de trois rois de France, dont François 1er. C'est ce dernier, enthousiasmé par ses multiples talents qui logea Léonard de Vinci pour les dernières années de sa vie. Le château, aujourd'hui propriété de la famille Saint-Bris, est un lieu de visite doté d'un magnifique parc, qui propose une remarquable évocation de l'esprit créatif de l'artiste italien.
Dans quelques semaines le château du Clos Lucé invite à un voyage multisensoriel, olfactif et immersif dans l’univers des parfums et le parcours historique de deux destinées croisées, celles de Léonard de Vinci et de sa mère.
L’exposition explore l’intérêt de Léonard pour les parfums avec ses recherches sur l’odorat et ses découvertes scientifiques sur leur élaboration.
Conçue par les commissaires Carlo Vecce et Pascal Brioist, experts de Léonard de Vinci, cette exposition inédite explore l'intérêt de Léonard pour les parfums et leur élaboration. Elle révèle à cette occasion l'héritage culturel reçu de sa mère Caterina, esclave affranchie originaire d’Orient, qui a marqué sa vie et son œuvre.
L'exposition propose un parcours multisensoriel sur les traces de Léonard, en y intégrant l'héritage de sa mère Caterina, originaire de Circassie – une région située à l’ouest de la mer Noire – enlevée puis vendue comme esclave à Constantinople, à Venise et enfin à Florence, où elle rencontra le père de Léonard.
A travers des salles thématiques, le visiteur est transporté dans des époques et des lieux clés de la vie de Caterina et de Léonard, depuis les marchés parfumés de Constantinople jusqu'à la cour de François Ier, en passant par les boutiques des Spezieri (marchands de drogues et autres préparations médicinales) de Venise, la Toscane natale de Léonard, son atelier à Florence et la cour des Sforza à Milan.
Léonard de Vinci, célèbre pour ses contributions dans les domaines de l’art, la science et de l’ingénierie, a manifesté un vif intérêt pour l’odorat et les parfums.
Ses écrits attestent de sa fascination pour la science de l’odorat et la possibilité d’élaborer une science équivalente à celle de la vue ou de l’ouïe.
Léonard note des recettes parfumées recourant aux techniques de l‘enfleurage et de la distillation de fleurs ou d’écorces. Il dessine des alambics.
Dans le Codex Atlanticus, on découvre le croquis d’un oiselet de chypre, brûle-parfum ouvragé à la mode durant la Renaissance.
Le visiteur aura la chance de découvrir dans l’exposition deux dessins originaux prêtés par la Bibliothèque ambrosienne de Milan : l’alambic et le lys.
Un alambic fonctionnel et un oiselet de chypre recréés par des chercheurs seront exposés aux côtés des dessins et écrits du savant italien.
Il pourra également sentir l’odeur du collier d’ambre noir de la Dame à l’hermine , sorti de son cadre, et se rendre compte de la diversité des objets parfumés à la Renaissance.