Ph Paysud
Gilles Seigle, président-directeur général de la Société Forestière de la Caisse des Dépôts et Emmanuel Hyest, président de la Fédération Nationale des Safer, viennent de présenter l’Indicateur 2014 du marché des forêts en France. Il en ressort que le prix des forêts progresse légèrement en 2013 tandis que celui du bois repart à la hausse. Si le nombre de transactions continue d’augmenter, la valeur du marché repasse quant à elle sous la barre du milliard d’euros.
Près de 4000€ l'ha- Le prix moyen d’un hectare de forêt gagne 1,6 % en 2013, après un repli équivalent observé en 2012. Cette croissance s’inscrit dans un contexte d’amélioration relative de la filière bois française qui voit le prix du bois augmenter de 10,4 % , après la chute subie en 2012.
En 2013, le prix moyen s’établit à 3 990 euros/ha, s’échelonnant de 600 à 11 000 euros/ha selon le type de biens vendus. Ce sont les forêts de plus de 50 ha de la moitié nord de la France qui affichent les prix les plus élevés. Depuis 1997, le prix des forêts gagne en moyenne chaque année 3,9 % en valeur courante, soit 2,2 % en valeur réelle. Le nombre de transactions est en hausse de 1,8 %, notamment grâce à la progression régulière des ventes de petites surfaces. En effet, les transactions portant sur des biens de 1 à 10 ha connaissent une hausse continue : depuis 2007, leur augmentation est de 20 %, tant en nombre qu’en surface.
Grandes surfaces pénalisées- Les surfaces échangées représentent 106 500 ha, équivalant à 1 % des surfaces forestières privées françaises. Malgré un léger repli (- 1,5 %), celles-ci se maintiennent à un niveau soutenu. Le segment des forêts de plus de 100 ha connaît une contraction importante : le nombre de transactions est en baisse de 30 % et le volume des surfaces échangées en diminution de 16 %. Les propriétaires, accordant une valeur refuge à leurs forêts, préfèrent conserver leurs biens dans l’attente d’un contexte plus favorable.
La valeur du marché chute de 9,6 %. La baisse de la valeur unitaire des lots forestiers dotés de bâti, ainsi qu’une moindre activité dans les zones aux prix les plus élevés sont à l’origine de ce recul.
Si l’année 2013 est marquée par une forte activité des acquéreurs personnes physiques, notamment les agriculteurs, il n’en demeure pas moins, sur le long terme, que la part des surfaces acquises par les personnes morales – agricoles et forestières, investisseurs privés, secteur public – se renforce progressivement, passant de 31 % en 2005 à 41 % en 2013.
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Près de 4000€ l'ha- Le prix moyen d’un hectare de forêt gagne 1,6 % en 2013, après un repli équivalent observé en 2012. Cette croissance s’inscrit dans un contexte d’amélioration relative de la filière bois française qui voit le prix du bois augmenter de 10,4 % , après la chute subie en 2012.
En 2013, le prix moyen s’établit à 3 990 euros/ha, s’échelonnant de 600 à 11 000 euros/ha selon le type de biens vendus. Ce sont les forêts de plus de 50 ha de la moitié nord de la France qui affichent les prix les plus élevés. Depuis 1997, le prix des forêts gagne en moyenne chaque année 3,9 % en valeur courante, soit 2,2 % en valeur réelle. Le nombre de transactions est en hausse de 1,8 %, notamment grâce à la progression régulière des ventes de petites surfaces. En effet, les transactions portant sur des biens de 1 à 10 ha connaissent une hausse continue : depuis 2007, leur augmentation est de 20 %, tant en nombre qu’en surface.
Grandes surfaces pénalisées- Les surfaces échangées représentent 106 500 ha, équivalant à 1 % des surfaces forestières privées françaises. Malgré un léger repli (- 1,5 %), celles-ci se maintiennent à un niveau soutenu. Le segment des forêts de plus de 100 ha connaît une contraction importante : le nombre de transactions est en baisse de 30 % et le volume des surfaces échangées en diminution de 16 %. Les propriétaires, accordant une valeur refuge à leurs forêts, préfèrent conserver leurs biens dans l’attente d’un contexte plus favorable.
La valeur du marché chute de 9,6 %. La baisse de la valeur unitaire des lots forestiers dotés de bâti, ainsi qu’une moindre activité dans les zones aux prix les plus élevés sont à l’origine de ce recul.
Si l’année 2013 est marquée par une forte activité des acquéreurs personnes physiques, notamment les agriculteurs, il n’en demeure pas moins, sur le long terme, que la part des surfaces acquises par les personnes morales – agricoles et forestières, investisseurs privés, secteur public – se renforce progressivement, passant de 31 % en 2005 à 41 % en 2013.
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