Le MODEF des Landes communique:
"Le MODEF (Mouvement de Défense des Exploitations Familiales) s’inquiète de l’inscription au catalogue français des semences de 38 nouvelles variétés de maïs génétiquement modifiées. Cette décision prise discrètement par le Ministère de l’agriculture le 20 juillet, en pleine période estivale, manque de transparence. Au regard des enjeux économiques et environnementaux à long terme, une réflexion de fond préalable s’imposait.
"Cette inscription au catalogue français autorise la commercialisation en France, et donc en Europe, de 36 variétés résistantes à la pyrale (maïs MON 810) et de 2 variétés résistantes au glufosinate d’ammonium (maïs OGM T25). La France n’ayant pas demandé de moratoire pour les T25, les maïs T25 pourraient être cultivés sur le sol français, ce qui n’est pas (encore) le cas pour les variétés MON 810. Ce procédé d’autorisation, très discret et peu transparent, peut être interprété comme le résultat d’un recul du gouvernement aux pressions des entreprises semencières.
"Les avantages à cultiver des OGM sont difficilement perceptibles, excepté pour les semenciers. L’utilisation de glufosinate d’ammonium étant interdite sur le maïs, l’autorisation d’un OGM y résistant n’a aucun intérêt agronomique pour les agriculteurs français. Quant aux filières de qualité, l’autorisation de cultiver des OGM pourrait les mettre en péril, notamment en raison des risques de contamination et des réticences des consommateurs envers les OGM. "
"Le MODEF (Mouvement de Défense des Exploitations Familiales) s’inquiète de l’inscription au catalogue français des semences de 38 nouvelles variétés de maïs génétiquement modifiées. Cette décision prise discrètement par le Ministère de l’agriculture le 20 juillet, en pleine période estivale, manque de transparence. Au regard des enjeux économiques et environnementaux à long terme, une réflexion de fond préalable s’imposait.
"Cette inscription au catalogue français autorise la commercialisation en France, et donc en Europe, de 36 variétés résistantes à la pyrale (maïs MON 810) et de 2 variétés résistantes au glufosinate d’ammonium (maïs OGM T25). La France n’ayant pas demandé de moratoire pour les T25, les maïs T25 pourraient être cultivés sur le sol français, ce qui n’est pas (encore) le cas pour les variétés MON 810. Ce procédé d’autorisation, très discret et peu transparent, peut être interprété comme le résultat d’un recul du gouvernement aux pressions des entreprises semencières.
"Les avantages à cultiver des OGM sont difficilement perceptibles, excepté pour les semenciers. L’utilisation de glufosinate d’ammonium étant interdite sur le maïs, l’autorisation d’un OGM y résistant n’a aucun intérêt agronomique pour les agriculteurs français. Quant aux filières de qualité, l’autorisation de cultiver des OGM pourrait les mettre en péril, notamment en raison des risques de contamination et des réticences des consommateurs envers les OGM. "