A un mois du congrès 2020 du maïs qui se tiendra sous forme numérique, l'AGPM (Association Générale des Producteurs de Maïs) a fait le point sur une récolte moyennement satisfaisante. Le maïs français a subi de plein fouet les caprices du climat. La campagne aura été marquée par des aléas continus de l’hiver 2019 à l’automne 2020.
La production annuelle est évaluée à 13,6 millions de tonnes de maïs grain sur la base d’un rendement moyen de 89,4 quintaux / hectare et d’une surface de 1,57 millions d’hectares (et en intégrant 50 000 ha de transfert de grain vers le fourrage). Ce rendement moyen masque de grandes hétérogénéités et sans surprise, les maïs irrigués affichent de bons résultats.
Dans une Union Européenne importatrice de maïs pour la 4ème année consécutive, l’AGPM poursuit l’ambition de développer une maïsiculture durable pour répondre aux besoins de l’UE.
Des résultats économiques incertains
L'AGPM souligne que malgré la récente embellie des prix, les résultats économiques des exploitations maïsicoles restent décevants avec des chiffres d’affaires estimés en retrait de 1,2% par rapport à la moyenne quinquennale. Toutefois, le maïs français regagne de la compétitivité à l’export face à des disponibilités limitées en Mer Noire (Roumanie, Bulgarie, Ukraine). Plus compétitif que les céréales à paille, le maïs est attractif pour l’alimentation animale mais cette situation pourrait rapidement se dégrader si la hausse des cours se poursuivait.
Daniel Peyraube:"besoin d'une volonté politique partagée"
Pour Daniel Peyraube, président de l’AGPM « Encore une campagne où l’Union Européenne est premier importateur de maïs pour subvenir à ses besoins et que ses fournisseurs utilisent des modes de production bien différents de ceux des producteurs français. Et que dire du coût du travail, des tailles d’exploitations, bien éloignés des standards sociaux auxquels nous sommes attachés. J’ai l’ambition de faire de notre maïsiculture française, vertueuse, une production durable au service des consommateurs français et européens. La route est sinueuse et passera par une volonté politique partagée. Elle passera par une PAC forte, capable de préserver le potentiel des exploitations spécialisées maïs et proposant un dispositif assurantiel incitatif et je salue l'engagement du ministre de l'agriculture pour défendre l'agriculture française lors du Conseil des ministres de l’UE d’hier. Cette ambition passera aussi par l’accès à l’eau - essentiel pour s’adapter au changement climatiques - par l’accès à l’innovation, seul moyen de répondre aux nombreux défis et limiter le recours aux intrants chimique. Mais on ne prépare pas l’avenir en détruisant notre patrimoine : il faut cesser les retraits de solutions techniques sans alternatives viables pour les agriculteurs ».
La production annuelle est évaluée à 13,6 millions de tonnes de maïs grain sur la base d’un rendement moyen de 89,4 quintaux / hectare et d’une surface de 1,57 millions d’hectares (et en intégrant 50 000 ha de transfert de grain vers le fourrage). Ce rendement moyen masque de grandes hétérogénéités et sans surprise, les maïs irrigués affichent de bons résultats.
Dans une Union Européenne importatrice de maïs pour la 4ème année consécutive, l’AGPM poursuit l’ambition de développer une maïsiculture durable pour répondre aux besoins de l’UE.
Des résultats économiques incertains
L'AGPM souligne que malgré la récente embellie des prix, les résultats économiques des exploitations maïsicoles restent décevants avec des chiffres d’affaires estimés en retrait de 1,2% par rapport à la moyenne quinquennale. Toutefois, le maïs français regagne de la compétitivité à l’export face à des disponibilités limitées en Mer Noire (Roumanie, Bulgarie, Ukraine). Plus compétitif que les céréales à paille, le maïs est attractif pour l’alimentation animale mais cette situation pourrait rapidement se dégrader si la hausse des cours se poursuivait.
Daniel Peyraube:"besoin d'une volonté politique partagée"
Pour Daniel Peyraube, président de l’AGPM « Encore une campagne où l’Union Européenne est premier importateur de maïs pour subvenir à ses besoins et que ses fournisseurs utilisent des modes de production bien différents de ceux des producteurs français. Et que dire du coût du travail, des tailles d’exploitations, bien éloignés des standards sociaux auxquels nous sommes attachés. J’ai l’ambition de faire de notre maïsiculture française, vertueuse, une production durable au service des consommateurs français et européens. La route est sinueuse et passera par une volonté politique partagée. Elle passera par une PAC forte, capable de préserver le potentiel des exploitations spécialisées maïs et proposant un dispositif assurantiel incitatif et je salue l'engagement du ministre de l'agriculture pour défendre l'agriculture française lors du Conseil des ministres de l’UE d’hier. Cette ambition passera aussi par l’accès à l’eau - essentiel pour s’adapter au changement climatiques - par l’accès à l’innovation, seul moyen de répondre aux nombreux défis et limiter le recours aux intrants chimique. Mais on ne prépare pas l’avenir en détruisant notre patrimoine : il faut cesser les retraits de solutions techniques sans alternatives viables pour les agriculteurs ».