L'AGPM (Association Générale des Producteurs de Maïs) communique:
"Près de 700 personnes se sont réunies à Toulouse les 22 et 23 novembre pour le congrès du maïs 2017. Ce rassemblement de la filière maïs qui regroupe 6 assemblées (IRRIGANTS de France, AGPM Maïs semence, section maïs de l’UFS, AGPM et FNPSMS) s’est résolument engagé vers l’innovation, pour un maïs compétitif et citoyen.
Assemblées connectées, avec une participation active des congressistes grâce à l’interactivité, apport du numérique dans l’agriculture et en particulier pour l’irrigation, lancement (en avant-première) de l’application Maïs Connection, la modernité a été le véritable fil rouge du Congrès. Une modernité au service d’une production ambitieuse, prête à regagner des surfaces dans des territoires où elle avait progressivement disparu. Pour Bruno Bertheloz, directeur de Pioneer Semence, tout comme Gilles Espagnol, responsable du maïs chez ARVALIS-Institut du Végétal, l’avenir du maïs passera par une maïsiculture sur-mesure. Une production à la carte, pour assurer une meilleure durabilité économique et environnementale.
Mais l’acceptabilité du la culture reste un enjeu majeur et la présence de Jean-Claude Bévillard, vice-président de FNE, en charge de l’Agriculture, rappelle les sujets sensibles comme l’irrigation et la monoculture.
Même les résultats sont là (efficience de l’eau et durabilité de la monoculture), l’acceptabilité ne l’est pas encore et il faudra dialoguer pour construire l’avenir du maïs citoyen. Les congressistes n’ont pu d’ailleurs que déplorer l’attitude d’un groupuscule de faucheurs venus saccager et perturber leurs travaux.
Pour Luc Ferry, écrivain et philosophe, qu’elle soit décriée ou encensée, l’innovation est le coeur du problème et de la solution et nos filières devront être capables d’inverser la logique de la peur et de démontrer que le plus grand danger reste l’immobilisme.
L’économiste Robin Rivaton incite à aller plus loin avec le développement d’innovations « Made in Europe » responsables et éthiques.
C’est bien la conviction de Daniel Peyraube, président de l’AGPM et de MAIZ’EUROP’, qui reste résolument optimiste : « le maïs c’est un potentiel de rendement, des qualités nutritives et une énergie propre. Mais les attentes des producteurs sont grandes : accès à l’eau, aux phytos, aux biotechnologies, bio-contrôle, PAC… et le ministre de l’Agriculture n’est pas là pour les écouter. Je le déplore !».
Des préoccupations partagées par la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert : « Il faut dédiaboliser les phytos et passer un contrat de solutions. Nous pouvons diminuer l’utilisation des phytos, à mesure que nous aurons des solutions alternatives et compétitives. Sur cette question, il faut faire autant preuve de pragmatisme que ce qui a été fait pour la sortie du nucléaire ».
"Près de 700 personnes se sont réunies à Toulouse les 22 et 23 novembre pour le congrès du maïs 2017. Ce rassemblement de la filière maïs qui regroupe 6 assemblées (IRRIGANTS de France, AGPM Maïs semence, section maïs de l’UFS, AGPM et FNPSMS) s’est résolument engagé vers l’innovation, pour un maïs compétitif et citoyen.
Assemblées connectées, avec une participation active des congressistes grâce à l’interactivité, apport du numérique dans l’agriculture et en particulier pour l’irrigation, lancement (en avant-première) de l’application Maïs Connection, la modernité a été le véritable fil rouge du Congrès. Une modernité au service d’une production ambitieuse, prête à regagner des surfaces dans des territoires où elle avait progressivement disparu. Pour Bruno Bertheloz, directeur de Pioneer Semence, tout comme Gilles Espagnol, responsable du maïs chez ARVALIS-Institut du Végétal, l’avenir du maïs passera par une maïsiculture sur-mesure. Une production à la carte, pour assurer une meilleure durabilité économique et environnementale.
Mais l’acceptabilité du la culture reste un enjeu majeur et la présence de Jean-Claude Bévillard, vice-président de FNE, en charge de l’Agriculture, rappelle les sujets sensibles comme l’irrigation et la monoculture.
Même les résultats sont là (efficience de l’eau et durabilité de la monoculture), l’acceptabilité ne l’est pas encore et il faudra dialoguer pour construire l’avenir du maïs citoyen. Les congressistes n’ont pu d’ailleurs que déplorer l’attitude d’un groupuscule de faucheurs venus saccager et perturber leurs travaux.
Pour Luc Ferry, écrivain et philosophe, qu’elle soit décriée ou encensée, l’innovation est le coeur du problème et de la solution et nos filières devront être capables d’inverser la logique de la peur et de démontrer que le plus grand danger reste l’immobilisme.
L’économiste Robin Rivaton incite à aller plus loin avec le développement d’innovations « Made in Europe » responsables et éthiques.
C’est bien la conviction de Daniel Peyraube, président de l’AGPM et de MAIZ’EUROP’, qui reste résolument optimiste : « le maïs c’est un potentiel de rendement, des qualités nutritives et une énergie propre. Mais les attentes des producteurs sont grandes : accès à l’eau, aux phytos, aux biotechnologies, bio-contrôle, PAC… et le ministre de l’Agriculture n’est pas là pour les écouter. Je le déplore !».
Des préoccupations partagées par la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert : « Il faut dédiaboliser les phytos et passer un contrat de solutions. Nous pouvons diminuer l’utilisation des phytos, à mesure que nous aurons des solutions alternatives et compétitives. Sur cette question, il faut faire autant preuve de pragmatisme que ce qui a été fait pour la sortie du nucléaire ».