C’est une œuvre contemporaine puisque écrite en 2008 par Karl Jenkins, compositeur gallois, sur une commande du Prince Charles, et qui n’avait été donnée que quelquefois dans le monde, et jamais en France. C’est maintenant chose faite. Grâce à l’esprit d'ouverture et de recherche de Michèle Lhopiteau, et à l’Ensemble Vocal Hémiole, le Stabat Mater de Jenkins a fait son entrée en France, accueilli par une église d’Aquitaine, la basilique Saint-Seurin de Bordeaux. Présenté dans sa version pour orchestre de chambre –version réalisée par l’auteur lui-même- il y a rencontré non seulement le succès, mais le triomphe. La tentative pouvait paraître audacieuse : la pièce n’est pas simple à mettre sur pied, et d’autre part son style inclassable contraste avec ce que l’on connaît déjà sur le sujet.
Mais le public venu en nombre, a précisément apprécié ce qui est plus qu’une évolution: la démonstration de ce qu’il est possible de faire, même de nos jours, de la musique mélodique et harmonique. Le Stabat Mater de Jenkins conte de belle façon les sentiments autour de la mort du Christ, mais aussi la souffrance de toutes les mères devant la mort de leur enfant. Il aborde par une alternance de polyphonies et parfois de rythmes colorés, les trois religions du Livre, et rapproche les langues, ainsi que les hommes. Le public bordelais a été vite captivé et enthousiasmé par ces sons assemblés avec génie, et dès la dernière note, il a ovationné tous les acteurs de la représentation.
Mais le public venu en nombre, a précisément apprécié ce qui est plus qu’une évolution: la démonstration de ce qu’il est possible de faire, même de nos jours, de la musique mélodique et harmonique. Le Stabat Mater de Jenkins conte de belle façon les sentiments autour de la mort du Christ, mais aussi la souffrance de toutes les mères devant la mort de leur enfant. Il aborde par une alternance de polyphonies et parfois de rythmes colorés, les trois religions du Livre, et rapproche les langues, ainsi que les hommes. Le public bordelais a été vite captivé et enthousiasmé par ces sons assemblés avec génie, et dès la dernière note, il a ovationné tous les acteurs de la représentation.