Communiqué de Karine Duc et José Pérez, co-présidents de la Coordination Rurale 47:
Sans consulter les professionnels du terrain, de chaque département concerné, Paris a décidé de classer le Lot-et-Garonne dans le Plan Climat Méditerranée.
Première nouvelle, le Lot-et-Garonne ne serait donc plus sous influence océanique. Il serait aujourd’hui comparable à l’Aude ou à l’Hérault ?
Seul département de Nouvelle-Aquitaine classé ou muselé, des études, entre autres du GIEC, connu pour son « impartialité politique », décident sans nous et pour nous.
Le message n’a-t-il pas été assez clair ce début d’année ? Stop à ces fumisteries ! Aucun agriculteur ne souhaite entrer dans un dispositif qui ne propose aujourd’hui aucune solution ni aucun cadre, mais qui, à l’avenir sanctionnera de toute évidence.
Et en l’occurrence dans ce dispositif, rien ne va. Pour ceux qui en seraient intéressés, le montant est bien trop faible s’il avait l’ambition d’aider l’agriculture méditerranéenne. L’argent ne va pas aller aux agriculteurs mais aux études de projets et aux filières. Ne nous demandez pas pour quels projets… Au bout de deux heures de réunion mercredi 18 septembre à la Préfecture, personne n’a su ou voulu en dire plus. Nous avons encore eu droit au tapage en touche : « proposez-nous des projets et nous jugerons de l’octroi d’une aide en fonction de critères ». Interrogés sur les critères, là non plus, ils ne savent pas.
Nous avons donc assisté à un véritable arbitrage de classement sans pouvoir le contester, sans en connaître les détails, inexistants à ce jour. D’autres dispositifs dans le passé, au départ sur la base du volontariat, avec des sub-ventions, se sont ensuite transformés en de terribles machines à broyer du paysan.
Sortez le Lot-et-Garonne de ce plan messieurs les ministres, monsieur le préfet !
Un déclassement est-il à votre portée ou là encore, comme pour la crise agricole, est-ce trop compliqué pour vous ?
La colère des agriculteurs est aujourd’hui immense. Les mêmes politiques et administratifs tentent de maintenir le monde d’avant mais la révolte est proche.
Sans consulter les professionnels du terrain, de chaque département concerné, Paris a décidé de classer le Lot-et-Garonne dans le Plan Climat Méditerranée.
Première nouvelle, le Lot-et-Garonne ne serait donc plus sous influence océanique. Il serait aujourd’hui comparable à l’Aude ou à l’Hérault ?
Seul département de Nouvelle-Aquitaine classé ou muselé, des études, entre autres du GIEC, connu pour son « impartialité politique », décident sans nous et pour nous.
Le message n’a-t-il pas été assez clair ce début d’année ? Stop à ces fumisteries ! Aucun agriculteur ne souhaite entrer dans un dispositif qui ne propose aujourd’hui aucune solution ni aucun cadre, mais qui, à l’avenir sanctionnera de toute évidence.
Et en l’occurrence dans ce dispositif, rien ne va. Pour ceux qui en seraient intéressés, le montant est bien trop faible s’il avait l’ambition d’aider l’agriculture méditerranéenne. L’argent ne va pas aller aux agriculteurs mais aux études de projets et aux filières. Ne nous demandez pas pour quels projets… Au bout de deux heures de réunion mercredi 18 septembre à la Préfecture, personne n’a su ou voulu en dire plus. Nous avons encore eu droit au tapage en touche : « proposez-nous des projets et nous jugerons de l’octroi d’une aide en fonction de critères ». Interrogés sur les critères, là non plus, ils ne savent pas.
Nous avons donc assisté à un véritable arbitrage de classement sans pouvoir le contester, sans en connaître les détails, inexistants à ce jour. D’autres dispositifs dans le passé, au départ sur la base du volontariat, avec des sub-ventions, se sont ensuite transformés en de terribles machines à broyer du paysan.
Sortez le Lot-et-Garonne de ce plan messieurs les ministres, monsieur le préfet !
Un déclassement est-il à votre portée ou là encore, comme pour la crise agricole, est-ce trop compliqué pour vous ?
La colère des agriculteurs est aujourd’hui immense. Les mêmes politiques et administratifs tentent de maintenir le monde d’avant mais la révolte est proche.