La montée en spectaculaire des importations (Ph Paysud)
La filière volaille fait entendre sa voix , tout comme celle du secteur bovin, à la veille de l'ouverture du Salon International de l'Agriculture et en pleine crise de confiance à propos des viandes.
Reçue par le ministre de l’Agriculture, Stéphane LE FOLL et le ministre délégué à l’Agroalimentaire, Guillaume GAROT, une délégation interprofessionnelle de la filière Volailles de chair menée par le Landais Michel Prugue, président de la CFA (Confédération Française de l'Aviculture) et Gilles Huttepain, président de la FIA, a réaffirmé "les graves dangers qui pèsent sur la filière avicole française et l’urgence de prendre des mesures concrètes" :
- Défendre activement la capacité exportatrice de la France avec le maintien des restitutions dans la perspective de construire de nouveaux mécanismes de soutien aux exportations,
- Obtenir la répercussion de l’augmentation des prix matières premières et autres charges supportées par toute la filière, auprès de la Grande Distribution et de la Restauration Collective,
- Obtenir dans les plus brefs délais, l’indication obligatoire du pays d’origine (né, élevé et abattu) sur tous les produits avicoles entiers, découpés ou élaborés,
- Mettre en œuvre immédiatement des mesures spécifiques dans le secteur de la dinde afin de redresser le marché"
Les Ministres ont affirmé leur volonté de soutenir la filière avicole et d’appuyer un plan stratégique pour lui permettre de retrouver de la compétitivité. Le plan élaboré dans le cadre de la mission confiée à Alain Berger, délégué interministériel à l’agroalimentaire, doit permettre de conforter la filière à moyen terme.
Dans un dossier le Comité de Liaison souligne notamment que les abattoirs de volailles n’ont pu répercuter que partiellement la hausse des coûts à la grande distribution et encore moins auprès de la restauration collective. " Les annonces, par les abattoirs, de baisses de prix de contrats des producteurs vont avoir des conséquences considérables sur le revenu des éleveurs". Il indique aussi que la grande distribution s’approvisionne de plus en plus en produits frais (découpes de poulets et de dindes : escalopes, cuisses…) auprès de fournisseurs étrangers (belges, allemands, hollandais…). "Et les produits élaborés de volailles sont fabriqués avec de la matière première importée sans que cela soit clairement indiqué au consommateur...."
A méditer: 44% de la viande de poulet consommée par les Français provient maintenant de l'importation! (statistiques APVF)
Reçue par le ministre de l’Agriculture, Stéphane LE FOLL et le ministre délégué à l’Agroalimentaire, Guillaume GAROT, une délégation interprofessionnelle de la filière Volailles de chair menée par le Landais Michel Prugue, président de la CFA (Confédération Française de l'Aviculture) et Gilles Huttepain, président de la FIA, a réaffirmé "les graves dangers qui pèsent sur la filière avicole française et l’urgence de prendre des mesures concrètes" :
- Défendre activement la capacité exportatrice de la France avec le maintien des restitutions dans la perspective de construire de nouveaux mécanismes de soutien aux exportations,
- Obtenir la répercussion de l’augmentation des prix matières premières et autres charges supportées par toute la filière, auprès de la Grande Distribution et de la Restauration Collective,
- Obtenir dans les plus brefs délais, l’indication obligatoire du pays d’origine (né, élevé et abattu) sur tous les produits avicoles entiers, découpés ou élaborés,
- Mettre en œuvre immédiatement des mesures spécifiques dans le secteur de la dinde afin de redresser le marché"
Les Ministres ont affirmé leur volonté de soutenir la filière avicole et d’appuyer un plan stratégique pour lui permettre de retrouver de la compétitivité. Le plan élaboré dans le cadre de la mission confiée à Alain Berger, délégué interministériel à l’agroalimentaire, doit permettre de conforter la filière à moyen terme.
Dans un dossier le Comité de Liaison souligne notamment que les abattoirs de volailles n’ont pu répercuter que partiellement la hausse des coûts à la grande distribution et encore moins auprès de la restauration collective. " Les annonces, par les abattoirs, de baisses de prix de contrats des producteurs vont avoir des conséquences considérables sur le revenu des éleveurs". Il indique aussi que la grande distribution s’approvisionne de plus en plus en produits frais (découpes de poulets et de dindes : escalopes, cuisses…) auprès de fournisseurs étrangers (belges, allemands, hollandais…). "Et les produits élaborés de volailles sont fabriqués avec de la matière première importée sans que cela soit clairement indiqué au consommateur...."
A méditer: 44% de la viande de poulet consommée par les Français provient maintenant de l'importation! (statistiques APVF)