Temps de travail:prudent-Le président de l'actuelle Aquitaine, Alain Rousset n'a pas attendu le 1er septembre pour faire sa rentrée. Rentrée en conférence de presse, à Bordeaux, au demeurant assez peu politique. Il est vrai que par les temps qui courent le PS n'a guère intérêt à porter le débat sur ce terrain. Il faut dire que le président aquitain a été assez peu assailli de questions. Il y a bien eu, toutefois, celle du confrère de Sud Ouest, curieux de savoir ce qu'Alain Rousset pense des prises de position d'Emmanuel Macron sur la durée du travail. Or, Alain Rousset s'est bien gardé d'envenimer le débat, tentant de faire la démonstration qu'il est secondaire dans une région qui soutient l'innovation, les PME et les PMI, c'est-à-dire "les entreprises qui bougent". Il indique avoir dit au ministre "que ce qui manque le plus, c'est des moyens nouveaux aux régions pour l'aide aux entreprises"."Tous ces débats qui agitent les partenaires sociaux sont derrière nous" avait-il affirmé dans son discours introductif
Garder le leadership- Une fois de plus Alain Rousset s'est positionné en homme de terrain mettant en avant ce qui a été fait, et ce qui va l'être dans la grande région. Cela va de la réouverture de lignes de chemins de fer, aux économies d'énergie, en passant par la chimie verte, les lycées, ou le laser "le plus puissant du monde". Il entend que "l'Aquitaine garde son leadership". Sans doute espère-t-il que cela soit, aussi, vrai pour la grande région, dont il cache à peine qu'il souhaite qu'elle conserve le même nom. Il se préoccupe toutefois des inquiétudes qui se manifestent "en périphérie", notamment dans la Creuse ou dans le Béarn. C'est pourquoi "il entend qu'une DATAR de la région soit créée" afin de prendre en compte ces problématiques. On doit, ici, rappeler que cette administration existe déjà au plan national. S'agirait-il d'un doublon, ou de la régionalisation de la DATAR?
En attendant, les concentrations sont en marche:bientôt une seule Maison de la grande région à Bruxelles, mais des services administratifs régionaux maintenus à Poitiers et Limoges. On ne parle pas (encore?) d'incidence sur l'emploi. A noter que parallèlement les administrations d'Etat, les chambres consulaires, la télévision emboîtent le pas.
Garder le leadership- Une fois de plus Alain Rousset s'est positionné en homme de terrain mettant en avant ce qui a été fait, et ce qui va l'être dans la grande région. Cela va de la réouverture de lignes de chemins de fer, aux économies d'énergie, en passant par la chimie verte, les lycées, ou le laser "le plus puissant du monde". Il entend que "l'Aquitaine garde son leadership". Sans doute espère-t-il que cela soit, aussi, vrai pour la grande région, dont il cache à peine qu'il souhaite qu'elle conserve le même nom. Il se préoccupe toutefois des inquiétudes qui se manifestent "en périphérie", notamment dans la Creuse ou dans le Béarn. C'est pourquoi "il entend qu'une DATAR de la région soit créée" afin de prendre en compte ces problématiques. On doit, ici, rappeler que cette administration existe déjà au plan national. S'agirait-il d'un doublon, ou de la régionalisation de la DATAR?
En attendant, les concentrations sont en marche:bientôt une seule Maison de la grande région à Bruxelles, mais des services administratifs régionaux maintenus à Poitiers et Limoges. On ne parle pas (encore?) d'incidence sur l'emploi. A noter que parallèlement les administrations d'Etat, les chambres consulaires, la télévision emboîtent le pas.
La manne de l'écotaxe
Confiant pour la LGV- Concernant le GPSO-le projet LGV Sud- Alain Rousset a dit "conserver bon espoir", se sentant soutenu par la plupart des élus, dont Alain Juppé."Nous ne pouvons pas rester sur des lignes datant du 19e siècle". Sur cette question des transports Alain Rousset s'est aussi prononcé en faveur d'une écotaxe, en quelque sorte sélective, qui frapperait les camions des transports internationaux, et ceux qui approvisionnent la grande distribution. "Elle peut payer puisqu'elle abrite les familles les plus riches de France". Payer l'écotaxe réduit-il la pollution? Alain Rousset y voit surtout un moyen de financement des projets de la région.
Agriculture:aide doublée- Le président de l'Aquitaine a aussi abordé le cas de l'agriculture, notant qu'elle est "en situation de crise sur les prix" sous l'effet des concurrences."Je n'ai pas de solution. Il faut réfléchir". Il a cependant indiqué son intention de faire voter une aide qui doublera celle annoncée par l'Etat. L'objectif est aussi de développer et de sécuriser les circuits courts en direction des lycées, et de soutenir l'installation des jeunes agriculteurs.
Gilbert Garrouty
Agriculture:aide doublée- Le président de l'Aquitaine a aussi abordé le cas de l'agriculture, notant qu'elle est "en situation de crise sur les prix" sous l'effet des concurrences."Je n'ai pas de solution. Il faut réfléchir". Il a cependant indiqué son intention de faire voter une aide qui doublera celle annoncée par l'Etat. L'objectif est aussi de développer et de sécuriser les circuits courts en direction des lycées, et de soutenir l'installation des jeunes agriculteurs.
- Sur la question des jeunes Alain Rousset a par ailleurs annoncé la prochaine mise en place en collaboration avec l'IJBA (Institut du Journalisme Bordeaux Aquitaine) d'une bourse Jean Lacouture afin d'encourager les vocations "à l'international".
Gilbert Garrouty