Manifesation d'usagers de TER en mai 2015
La région ALPC est vent debout contre la SNCF suite à l'annonce de suppression de TER. Elle en donne les raisons dans un communiqué:
"La Région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes a appris avec stupeur que SNCF ne pouvait plus assurer le plan de transport du Ter Aquitaine par manque de conducteurs (entre 16 et 20 sur le site de Bordeaux), un comble dans une période déjà compliquée pour les usagers. La SNCF a ainsi informé la Région qu'elle décidait, unilatéralement, de supprimer certaines circulations sur les lignes Bordeaux - Coutras - Angoulême, Bordeaux - Le Verdon, Bordeaux - Arcachon, Bordeaux - Bergerac - Sarlat, Agen - Périgueux et Bordeaux - Périgueux, entre le 8 février et le 2 juillet 2016.
SNCF supprimerait ainsi 24 trains par jour en semaine, soit plus de 5% des circulations que la Région commande. Plus de 2 000 usagers sont concernés quotidiennement. Les cars de substitution, lorsqu'ils sont proposés, ne répondent pas aux attentes légitimes des usagers qui subissent des temps de parcours dégradés.
Par ailleurs, le président Alain Rousset a manifesté officiellement à Guillaume Pepy, président de la SNCF, par écrit et avec beaucoup de fermeté, son refus de réduire le plan de transport, en demandant le rétablissement immédiat du plan de transport commandé par la Région, sans attendre le mois de juillet. Il a exigé aussi en parallèle la mise en œuvre d'un plan d'urgence crédible visant à revenir au respect du plan de transport contractuel : des trains qui circulent, suffisamment capacitaires, et qui arrivent à l'heure .
"La Région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes a appris avec stupeur que SNCF ne pouvait plus assurer le plan de transport du Ter Aquitaine par manque de conducteurs (entre 16 et 20 sur le site de Bordeaux), un comble dans une période déjà compliquée pour les usagers. La SNCF a ainsi informé la Région qu'elle décidait, unilatéralement, de supprimer certaines circulations sur les lignes Bordeaux - Coutras - Angoulême, Bordeaux - Le Verdon, Bordeaux - Arcachon, Bordeaux - Bergerac - Sarlat, Agen - Périgueux et Bordeaux - Périgueux, entre le 8 février et le 2 juillet 2016.
SNCF supprimerait ainsi 24 trains par jour en semaine, soit plus de 5% des circulations que la Région commande. Plus de 2 000 usagers sont concernés quotidiennement. Les cars de substitution, lorsqu'ils sont proposés, ne répondent pas aux attentes légitimes des usagers qui subissent des temps de parcours dégradés.
- La Région n'accepte pas cette situation
Par ailleurs, le président Alain Rousset a manifesté officiellement à Guillaume Pepy, président de la SNCF, par écrit et avec beaucoup de fermeté, son refus de réduire le plan de transport, en demandant le rétablissement immédiat du plan de transport commandé par la Région, sans attendre le mois de juillet. Il a exigé aussi en parallèle la mise en œuvre d'un plan d'urgence crédible visant à revenir au respect du plan de transport contractuel : des trains qui circulent, suffisamment capacitaires, et qui arrivent à l'heure .
"La Région contribue à hauteur de 120 millions d'euros par an au fonctionnement..."
Le communiqué de la région ALPC ajoute:
"La Région souligne les nombreuses circonstances aggravantes, qui contribuent à renforcer son insatisfaction :
•L'information a été rendue excessivement tardivement, seulement quinze jours avant la mise en œuvre du plan.
•C'est un phénomène inédit en Aquitaine par son ampleur et par sa cause, mais déjà mis en œuvre en début d'année 2015 pendant près de deux mois pour cause de matériel manquant
•Il s'agit d'une crise d'ampleur nationale : il manque environ 300 conducteurs en France pour les trains régionaux, ce qui semble mettre en évidence une gestion défaillante de la politique RH du groupe SNCF.
•Les suppressions massives interviennent dans un contexte de production très dégradé depuis des mois, qui ont conduit la Région, il y a à peine quelques semaines, à demander et obtenir un dédommagement pour les abonnés en mars.
•La Région ne cesse, depuis de nombreuses années, de fournir à son exploitant, la SNCF, les moyens lui permettant de rendre un service conforme à la commande : matériel neuf (630 M€ investis depuis 2002, dont 370 M€ sur les deux dernières séries Régiolis et Regio 2N), financement à 100% d'un centre de maintenance dédié aux Ter, à hauteur de 25 M€, modernisation du réseau (190 M€ sur le réseau aquitain depuis 2002), équipement des contrôleurs en smartphones et financement d'un centre opérationnel pour améliorer l'information des usagers en situation perturbée, etc. La Région investit pour que l'exploitant améliore la qualité du service, mais celui-ci se dégrade.
Sans réaction rapide de SNCF pour rétablir le plan de transport, la Région ALPC prendra des mesures à la hauteur du service non rendu.
*Pour rappel, la Région contribue à hauteur de plus de 120 M€ par an au fonctionnement du service Ter. Cette contribution est gelée depuis 2014 dans l'attente d'une meilleure production et de la démonstration d'une meilleure maîtrise des coûts"
"La Région souligne les nombreuses circonstances aggravantes, qui contribuent à renforcer son insatisfaction :
•L'information a été rendue excessivement tardivement, seulement quinze jours avant la mise en œuvre du plan.
•C'est un phénomène inédit en Aquitaine par son ampleur et par sa cause, mais déjà mis en œuvre en début d'année 2015 pendant près de deux mois pour cause de matériel manquant
•Il s'agit d'une crise d'ampleur nationale : il manque environ 300 conducteurs en France pour les trains régionaux, ce qui semble mettre en évidence une gestion défaillante de la politique RH du groupe SNCF.
•Les suppressions massives interviennent dans un contexte de production très dégradé depuis des mois, qui ont conduit la Région, il y a à peine quelques semaines, à demander et obtenir un dédommagement pour les abonnés en mars.
•La Région ne cesse, depuis de nombreuses années, de fournir à son exploitant, la SNCF, les moyens lui permettant de rendre un service conforme à la commande : matériel neuf (630 M€ investis depuis 2002, dont 370 M€ sur les deux dernières séries Régiolis et Regio 2N), financement à 100% d'un centre de maintenance dédié aux Ter, à hauteur de 25 M€, modernisation du réseau (190 M€ sur le réseau aquitain depuis 2002), équipement des contrôleurs en smartphones et financement d'un centre opérationnel pour améliorer l'information des usagers en situation perturbée, etc. La Région investit pour que l'exploitant améliore la qualité du service, mais celui-ci se dégrade.
Sans réaction rapide de SNCF pour rétablir le plan de transport, la Région ALPC prendra des mesures à la hauteur du service non rendu.
*Pour rappel, la Région contribue à hauteur de plus de 120 M€ par an au fonctionnement du service Ter. Cette contribution est gelée depuis 2014 dans l'attente d'une meilleure production et de la démonstration d'une meilleure maîtrise des coûts"