Daniel Peyraube -Ph AGPM
L'Association Générale des Producteurs de Maïs (AGPM)communique:
"Le Conseil d'Administration de l'AGPM, réuni le 8 octobre, a confirmé la baisse attendue de l'ordre de 20% de la production de maïs en 2015 par rapport à 2014, avec un rendement moyen national estimé à 88 quintaux par hectare. Cette situation est le résultat d'une année particulièrement difficile, marquée par une sécheresse très importante. Une fois de plus, le maïs a malgré tout joué son rôle pour l'alimentation des élevages, mais l'AGPM regrette que l'absence de politique volontariste sur l'irrigation et le stockage de l’eau ne permette pas de sécuriser mieux ces productions sur l'ensemble des territoires.
A cette campagne de production compliquée s'ajoute une situation de marché particulièrement inquiétante avec des prix qui ne permettent pas de couvrir les charges de production et conduiront les maïsiculteurs à un revenu négatif après deux années déjà "dans le rouge". Qui accepterait trois années consécutives sans revenu ? Face à ce constat, Daniel Peyraube, président de l'AGPM, a déclaré : «Il est temps que la situation économique des maïsiculteurs français soit entendue par le gouvernement. Le maïs contribue à la richesse de la France par ses multiples usages, mais les producteurs n'en profitent pas. Il y a urgence à prendre les mesures nécessaires pour leur permettre de produire plus et mieux tout en leur garantissant des conditions satisfaisantes de revenu.
La première mesure attendue est de permettre aux producteurs de maïs en difficulté d'accéder aux aides conjoncturelles annoncées par le Premier Ministre le 3 septembre dernier. Pour l'avenir, il faut instaurer des outils d'assurance adaptés, au rang desquels figurent l'irrigation d'une part, et des dispositifs fiscaux et "assurantiels" adaptés au contexte de la mondialisation et de la volatilité d'autre part."
"Le Conseil d'Administration de l'AGPM, réuni le 8 octobre, a confirmé la baisse attendue de l'ordre de 20% de la production de maïs en 2015 par rapport à 2014, avec un rendement moyen national estimé à 88 quintaux par hectare. Cette situation est le résultat d'une année particulièrement difficile, marquée par une sécheresse très importante. Une fois de plus, le maïs a malgré tout joué son rôle pour l'alimentation des élevages, mais l'AGPM regrette que l'absence de politique volontariste sur l'irrigation et le stockage de l’eau ne permette pas de sécuriser mieux ces productions sur l'ensemble des territoires.
A cette campagne de production compliquée s'ajoute une situation de marché particulièrement inquiétante avec des prix qui ne permettent pas de couvrir les charges de production et conduiront les maïsiculteurs à un revenu négatif après deux années déjà "dans le rouge". Qui accepterait trois années consécutives sans revenu ? Face à ce constat, Daniel Peyraube, président de l'AGPM, a déclaré : «Il est temps que la situation économique des maïsiculteurs français soit entendue par le gouvernement. Le maïs contribue à la richesse de la France par ses multiples usages, mais les producteurs n'en profitent pas. Il y a urgence à prendre les mesures nécessaires pour leur permettre de produire plus et mieux tout en leur garantissant des conditions satisfaisantes de revenu.
La première mesure attendue est de permettre aux producteurs de maïs en difficulté d'accéder aux aides conjoncturelles annoncées par le Premier Ministre le 3 septembre dernier. Pour l'avenir, il faut instaurer des outils d'assurance adaptés, au rang desquels figurent l'irrigation d'une part, et des dispositifs fiscaux et "assurantiels" adaptés au contexte de la mondialisation et de la volatilité d'autre part."