Ph montage Paysud
Ce fut une journée chargée pour le Syndicat des Pépiniéristes Viticulteurs de la Gironde et du Sud-Ouest à la Maison des bordeaux de Beychac et Caillau, en Gironde, autour du président régional (et national) David Amblevert. Il faut dire que la profession qui se doit d'être exemplaire en matière de multiplication végétale, doit respecter à la lettre les techniques appropriées et les règlements. Or, ceux-ci ne sont pas toujours les mieux adaptés et les plus clairs. La journée comportait donc un large volet d'information par la voix de plusieurs intervenants.
Comme toujours en face des textes et des grands principes, il y a les réalités du terrain. Ainsi, les professionnels déplorent certaines dispositions qui leur semblent irréalistes en matière de protection contre ce fléau de la vigne qu'est la flavescence dorée. Dans son rapport moral David Amblevert a ainsi déploré qu'un insecticide bio soit homologué en viticulture, mais pas en pépinière "une mesure qui est responsable de pertes importantes de surfaces de vignes mères de greffons". "Les greffons, poursuivait-il, ne peuvent plus être prélevés, même si l'on pratique un traitement à l'eau chaude. Par conséquent on se prive d'un matériel plus sains que sain. Voila l'aberration française!". Les pépiniéristes émettent d'ailleurs des réserves quant à ce traitement à l'eau chaude "qui doit rester d'appoint et non devenir une règle". Comme sur le fait que tout cep de vigne jaunissant soit considéré "comme flavescent en absence d'analyse".
Comme toujours en face des textes et des grands principes, il y a les réalités du terrain. Ainsi, les professionnels déplorent certaines dispositions qui leur semblent irréalistes en matière de protection contre ce fléau de la vigne qu'est la flavescence dorée. Dans son rapport moral David Amblevert a ainsi déploré qu'un insecticide bio soit homologué en viticulture, mais pas en pépinière "une mesure qui est responsable de pertes importantes de surfaces de vignes mères de greffons". "Les greffons, poursuivait-il, ne peuvent plus être prélevés, même si l'on pratique un traitement à l'eau chaude. Par conséquent on se prive d'un matériel plus sains que sain. Voila l'aberration française!". Les pépiniéristes émettent d'ailleurs des réserves quant à ce traitement à l'eau chaude "qui doit rester d'appoint et non devenir une règle". Comme sur le fait que tout cep de vigne jaunissant soit considéré "comme flavescent en absence d'analyse".
Un projet professionnel
Ces considérations n'empêchent pas que la profession envisage l'avenir avec un certain optimisme. Elle est certes, comme les autres viticulteurs, confrontée aux problèmes climatiques. Mais la production de plants en pots- en forte croissance en 2014- a été une réponse aux conséquences de la grêle de 2013 et au mauvais temps de début de saison. La région Aquitaine-Poitou-Charentes est la deuxième région de production de plants derrière PACA. Les professionnels aquitains produisent et commercialisent chaque année autour de 13 millions de plants, soit 10% de la production nationale, pour un marché essentiellement régional, "de circuit court". La branche comporte l'exploitation de vignes mères de greffons, la production de plants, et leur commercialisation. Soit 115 professionnels et 400 salariés.
Sous l'impulsion de son président la profession a mis la dernière main à un plan de compétitivité qui, du moins elle espère, devrait être soutenu financièrement par la (ou les) région. Thierry Mazet, directeur de l'agriculture à la région Aquitaine, l'a confirmé, toutefois sans apporter d'engagement financier. Ce plan qui devrait s'étaler sur plusieurs années mobiliserait un budget global de 3 à 4 millions d'euros.
Le projet comporte "trois enjeux majeurs":
- améliorer la compétitivité et diminuer la pénibilité du travail par la mécanisation;
-adapter les produits à la demande pour répondre aux grands défis de demain:réchauffement climatique, diminution des intrants;
-répondre aux exigences environnementales.
Sous l'impulsion de son président la profession a mis la dernière main à un plan de compétitivité qui, du moins elle espère, devrait être soutenu financièrement par la (ou les) région. Thierry Mazet, directeur de l'agriculture à la région Aquitaine, l'a confirmé, toutefois sans apporter d'engagement financier. Ce plan qui devrait s'étaler sur plusieurs années mobiliserait un budget global de 3 à 4 millions d'euros.
Le projet comporte "trois enjeux majeurs":
- améliorer la compétitivité et diminuer la pénibilité du travail par la mécanisation;
-adapter les produits à la demande pour répondre aux grands défis de demain:réchauffement climatique, diminution des intrants;
-répondre aux exigences environnementales.