PH FFPV
Les dernières instances -nationales et régionales- de la FFPV (Fédération Française de la Pépinière Viticole) ont marqué un fort engagement des professionnels dans un plan d'action contre le dépérissement de la vigne et la défense, à travers une marque collective, de "l'origine France", ainsi que la prise en compte de nouveaux cépages résistants au mildiou et à l'oïdium.
«Cette marque lancée en partenariat avec la viticulture répond à des objectifs et défis communs», souligne David Amblevert, président de la FFPV et du syndicat de la Gironde et du sud- ouest.
L’implication dans le Plan National de Dépérissement du vignoble est concrétisée par une feuille de route en 6 axes, ébauchée il y a 1 an . Des réponses concrètes sont apportées : David Amblevert annonçait au 15e Congrès annuel, qui se tenait à Carcassonne, la création d’une marque collective du matériel végétal français basée sur 3 critères : une sélection française ; des vignes mères de greffons et vignes mères de porte-greffes cultivées en France ; des greffages, pépinières plein champ et cultures hors sol produits en France.
Le tout devant être défini par un cahier des charges, en concertation avec le CNIV, élaboré avec le concours de Marie-Catherine Dufour, chargée de mission et coordinatrice de ce projet auprès de la FFPV , et assorti d’une certification délivrée par un organisme privé indépendant.
Les objectifs de la marque collective sont les suivants:
-Valoriser l’engagement sanitaire de la pépinière française.
-Renforcer la traçabilité.
-Sécuriser la viticulture en garantissant les process de production.
-Accroître la prospection des vignes mères et des pépinières à l’encontre des maladies connues et émergentes.
-Valoriser le plant de vigne français, mondialement reconnu, notamment grâce à la marque ENTAV-INRA® qui valorise l’innovation française en termes de création et de sélection du matériel végétal
«Cette marque lancée en partenariat avec la viticulture répond à des objectifs et défis communs», souligne David Amblevert, président de la FFPV et du syndicat de la Gironde et du sud- ouest.
L’implication dans le Plan National de Dépérissement du vignoble est concrétisée par une feuille de route en 6 axes, ébauchée il y a 1 an . Des réponses concrètes sont apportées : David Amblevert annonçait au 15e Congrès annuel, qui se tenait à Carcassonne, la création d’une marque collective du matériel végétal français basée sur 3 critères : une sélection française ; des vignes mères de greffons et vignes mères de porte-greffes cultivées en France ; des greffages, pépinières plein champ et cultures hors sol produits en France.
Le tout devant être défini par un cahier des charges, en concertation avec le CNIV, élaboré avec le concours de Marie-Catherine Dufour, chargée de mission et coordinatrice de ce projet auprès de la FFPV , et assorti d’une certification délivrée par un organisme privé indépendant.
Les objectifs de la marque collective sont les suivants:
-Valoriser l’engagement sanitaire de la pépinière française.
-Renforcer la traçabilité.
-Sécuriser la viticulture en garantissant les process de production.
-Accroître la prospection des vignes mères et des pépinières à l’encontre des maladies connues et émergentes.
-Valoriser le plant de vigne français, mondialement reconnu, notamment grâce à la marque ENTAV-INRA® qui valorise l’innovation française en termes de création et de sélection du matériel végétal
Témoignages
- Au instances du syndicat Gironde et Sud-Ouest, Delphine Bougés, secrétaire du syndicat, indique que « la marque collective est créée pour reconnaître le savoir-faire de la filière française et valoriser notre engagement sanitaire».
«C'est un projet fédérateur, qui rejoint la mouvance actuelle de montée en gamme», ajoute Sabine Brun Rageul, directrice adjointe de la DRAAF Nouvelle Aquitaine. De son côté, Bernard Farges, président de l' ODG Bordeaux et de la CNAOC, met en avant «la sensibilité des viticulteurs à cette question de l'origine, qui véhicule une notion de confiance".
- A Carcassonne, chargé de la tenue du dernier congrès, le président Eric Bourguet a souligné "sa réussite totale avec la confirmation du rapprochement de la pépinière et de la viticulture et le départ de la marque "Origine France" à laquelle les syndicats ont adhéré : "elle permettra sur le marché de clarifier la provenance des produits et aller vers la certification de nos entreprises."
La pépinière viticole reste au cœur de la recherche. La FFPV indique que les premiers résultats concrets du programme Resdur mené par l'INRA, avec l’agrément lors du Comité Technique Permanent de la Sélection (mercredi 13 décembre) de quatre variétés Resdur durables et résistantes au mildiou et à l’oïdium. "Une ère nouvelle s'ouvre pour les pépiniéristes-viticulteurs »selon la FFPV : Artaban et Vidocq, deux cépages noirs, Floréal et Voltis, deux cépages blancs. Les variétés innovantes et résistantes sont un des défis actuels : 11 variétés sont classées depuis le printemps 2017, issues de programmes menés dans les pays voisins.