La troisième édition du "Salon des Arts" de France en Scène, comme nous l'avions annoncé, n'a pas connu sa "dernière" dans un théâtre, mais sous un hangar d'Aérocampus Aquitaine, à Latresne, en Gironde, presque sous l'aile d'un avion. L'acoustique n'en était pas affectée pour autant:la démonstration a même été faire qu'un tel atelier peut aussi recevoir de la musique, voire l'inspirer. Une composition de Paul Husky présentée au cours de la soirée intégrait en effet bruits de moteurs et d'activités mécaniques diverses qui, dans la conception futuriste, font entendre leur"petite", ou plutôt "grosse" musique par tout un enchaînement de sons.
Tout ceci s'inscrivait parfaitement dans l'esprit de ce concert consacré à Prokofiev et "à la mécanique des transports", surtout par la voie des airs. Concert doublé de séquences documentaires avec d'un côté l'évocation par France Desneulin de la vie et de la carrière de Sergueï Prokofiev, et de l'autre, un rappel des grandes étapes de l'aviation par Laurence Magnin. Côté musical, les compositions de Prokofiev, par leur côté angulaire, se mariaient parfaitement avec ce contexte à la fois industriel et aérien.
Il faut dire que la virtuosité des artistes- Jean-Philippe Guillo, France Desneulin au piano, Jacques Libouban à la flûte, Romaine Queyras au violon- ont su tirer le meilleur des oeuvres du compositeur russe qui figuraient au programme. Lequel s'est achevé pour le ravissement d'un nombreux public par un extrait de la célèbre musique de Roméo et Juliette.
Il y aura en 2017-18 une quatrième édition de Salon des Arts, avec de Falla, Schumann, Verdi, et Ravel au programme.
Tout ceci s'inscrivait parfaitement dans l'esprit de ce concert consacré à Prokofiev et "à la mécanique des transports", surtout par la voie des airs. Concert doublé de séquences documentaires avec d'un côté l'évocation par France Desneulin de la vie et de la carrière de Sergueï Prokofiev, et de l'autre, un rappel des grandes étapes de l'aviation par Laurence Magnin. Côté musical, les compositions de Prokofiev, par leur côté angulaire, se mariaient parfaitement avec ce contexte à la fois industriel et aérien.
Il faut dire que la virtuosité des artistes- Jean-Philippe Guillo, France Desneulin au piano, Jacques Libouban à la flûte, Romaine Queyras au violon- ont su tirer le meilleur des oeuvres du compositeur russe qui figuraient au programme. Lequel s'est achevé pour le ravissement d'un nombreux public par un extrait de la célèbre musique de Roméo et Juliette.
Il y aura en 2017-18 une quatrième édition de Salon des Arts, avec de Falla, Schumann, Verdi, et Ravel au programme.