Récolte du maïs à l'ancienne à Bernède dans le Gers . Le maïs,c'est aussi le patrimoine! (ph Paysudtv)
La Confédération Européenne de la Production de Maïs exprime ses inquiétudes dans le communiqué suivant:
"Les producteurs de maïs européens, réunis en conseil d’Administration le 31 mai 2016 à Paris, sous la présidence de Daniel Peyraube, s’inquiètent des évolutions sur deux dossiers majeurs pour leur activité : celui des facteurs de production, plus particulièrement des phytos, et celui des négociations internationales.
Concernant les produits phytosanitaires, la CEPM estime que les discussions actuelles sur le glyphosate sont un mauvais signal pour l’Europe et pour la production agricole. L’instrumentalisation politique de ce dossier alors que l’EFSA a clairement écarté les craintes en matière de santé humaine et qu’aucune alternative sérieuse n’est disponible, va conduire la production dans le mur. Et ce n’est qu’un sujet de plus après l’interdiction d’une série de molécules de la famille des néonicotinoïdes. Or, cette situation ne peut que renforcer l’inquiétude de la CEPM
sur les négociations actuelles dans le cadre du TTIP et du Mercosur.
En effet, le maïs européen, déjà en situation de distorsion face à ses principaux concurrents sur un marché extrêmement volatile, sera demain l’otage de décisions strictement européennes. C’est inadmissible ! La CEPM demande donc à la Commission Européenne comme aux Etats membres, de prendre leurs responsabilités pour permettre aux maïsiculteurs de continuer à produire en quantité et en qualité pour répondre aux enjeux assignés à l’agriculture européenne. La disponibilité des facteurs de production, sur la base de leur évaluation scientifique, reste donc une priorité."
"Les producteurs de maïs européens, réunis en conseil d’Administration le 31 mai 2016 à Paris, sous la présidence de Daniel Peyraube, s’inquiètent des évolutions sur deux dossiers majeurs pour leur activité : celui des facteurs de production, plus particulièrement des phytos, et celui des négociations internationales.
Concernant les produits phytosanitaires, la CEPM estime que les discussions actuelles sur le glyphosate sont un mauvais signal pour l’Europe et pour la production agricole. L’instrumentalisation politique de ce dossier alors que l’EFSA a clairement écarté les craintes en matière de santé humaine et qu’aucune alternative sérieuse n’est disponible, va conduire la production dans le mur. Et ce n’est qu’un sujet de plus après l’interdiction d’une série de molécules de la famille des néonicotinoïdes. Or, cette situation ne peut que renforcer l’inquiétude de la CEPM
sur les négociations actuelles dans le cadre du TTIP et du Mercosur.
En effet, le maïs européen, déjà en situation de distorsion face à ses principaux concurrents sur un marché extrêmement volatile, sera demain l’otage de décisions strictement européennes. C’est inadmissible ! La CEPM demande donc à la Commission Européenne comme aux Etats membres, de prendre leurs responsabilités pour permettre aux maïsiculteurs de continuer à produire en quantité et en qualité pour répondre aux enjeux assignés à l’agriculture européenne. La disponibilité des facteurs de production, sur la base de leur évaluation scientifique, reste donc une priorité."