A l'heure où la grogne agricole gagne la capitale, Agreste Aquitaine, le service régional de statistiques du ministère de l'Agriculture livre une fort intéressante photographie de l'agriculture dans cette région. L'étude démontre en effet que l'exploitation familiale traditionnelle n'est plus le modèle dominant en Aquitaine. La fin des paysans pronostiquée par quelques observateurs ruraux (Henri Mendras) est en marche, même dans une région qui cultive labels, AOC, et autres signes de qualité. L'état des lieux des statisticiens n'indique pas, non plus, de percée de l'agriculture paysanne pourtant promue par certains mouvements. Economie et démographie ont des effets incontournables.
Que dit l'étude? Agreste résume:" En 2013, l’exploitation agricole prend le statut d’entreprise même si la majorité de ces «sociétés» conserve un caractère familial, de par les liens qui unissent chef et coexploitant (s) ou par le souci de préserver et dissocier le patrimoine. Cette séparation de la sphère familiale et entrepreneuriale impacte également l’emploi. A tel point qu’en 2013, en Aquitaine, le salariat extérieur devient majoritaire. Aujourd’hui, en Aquitaine, au sein de ces exploitations économiquement «viables et vivables», l’exploitation individuelle reposant sur une main-d’œuvre majoritairement familiale n’est plus le modèle dominant. Une autre agriculture se dessine".
La course à la grandeur-Les moyennes et grandes exploitations-24000, soit 61% de l'ensemble- représentent 97% du potentiel de production en valeur. La concentration avance elle-aussi à grands pas: "la surface moyenne des exploitations augmente régulièrement : elle est passée de 42 hectares en 2000 à 49 hectares au début des années 2010 pour s'établir aujourd'hui à 52 hectares" constate Agreste Aquitaine. Point important: ce sont les plus grandes qui s'agrandissent le plus. On dénombre, en 2013, 200 exploitations de plus de 100 ha qu'en 2010. "La course à la taille s'observe quelle que soit l'orientation de l'exploitation" soulignent les statisticiens.
Emploi salarié-Autre bouleversement: "En treize ans, 8000 exploitations individuelles ont disparu des statistiques. Parallèlement, l’effectif des exploitations sous forme sociétaire s’enrichit de 2000 unités". Ainsi, ce n'est plus l'exploitation avec la main d'oeuvre familiale qui est le modèle dominant, mais" l'entreprise" avec emploi salarié extérieur, lequel représente désormais 52% de l'ensemble.
Que dit l'étude? Agreste résume:" En 2013, l’exploitation agricole prend le statut d’entreprise même si la majorité de ces «sociétés» conserve un caractère familial, de par les liens qui unissent chef et coexploitant (s) ou par le souci de préserver et dissocier le patrimoine. Cette séparation de la sphère familiale et entrepreneuriale impacte également l’emploi. A tel point qu’en 2013, en Aquitaine, le salariat extérieur devient majoritaire. Aujourd’hui, en Aquitaine, au sein de ces exploitations économiquement «viables et vivables», l’exploitation individuelle reposant sur une main-d’œuvre majoritairement familiale n’est plus le modèle dominant. Une autre agriculture se dessine".
La course à la grandeur-Les moyennes et grandes exploitations-24000, soit 61% de l'ensemble- représentent 97% du potentiel de production en valeur. La concentration avance elle-aussi à grands pas: "la surface moyenne des exploitations augmente régulièrement : elle est passée de 42 hectares en 2000 à 49 hectares au début des années 2010 pour s'établir aujourd'hui à 52 hectares" constate Agreste Aquitaine. Point important: ce sont les plus grandes qui s'agrandissent le plus. On dénombre, en 2013, 200 exploitations de plus de 100 ha qu'en 2010. "La course à la taille s'observe quelle que soit l'orientation de l'exploitation" soulignent les statisticiens.
Emploi salarié-Autre bouleversement: "En treize ans, 8000 exploitations individuelles ont disparu des statistiques. Parallèlement, l’effectif des exploitations sous forme sociétaire s’enrichit de 2000 unités". Ainsi, ce n'est plus l'exploitation avec la main d'oeuvre familiale qui est le modèle dominant, mais" l'entreprise" avec emploi salarié extérieur, lequel représente désormais 52% de l'ensemble.