La filière porcine est en émoi. Communiqué d'INAPORC:
Après le cognac, le porc français risque d’allonger la liste des victimes du bras de fer entre la Chine et l’Union européenne au sujet des voitures électriques. INAPORC estime que l’Europe sacrifie ainsi une à une les filières agroalimentaires de ses pays membres, mettant en danger leur autonomie alimentaire.
Pourtant, la Chine est un partenaire essentiel pour la filière porcine française, puisqu’il s’agit de son premier marché à l’exportation : l’un des seuls débouchés des morceaux peu consommés en Europe, principalement des abats (oreilles, pieds, etc.). Chaque année, la France exporte 115 700 tonnes de produits porcins vers la Chine, soit 16% des exportations totales de porc en 2023.
Une surtaxe appliquée sur les produits porcins exportés en Chine anéantirait tous les efforts de la France pour favoriser les exportations vers la Chine. En mai dernier, un accord entre le Président Xi Jinping et le Président Emmanuel Macron a permis d’augmenter le volume des ventes en autorisant l’exportation d’abats blancs français (estomac, intestins) vers la Chine, avec à la clé une hausse de 10% des exportations (près de 30 millions d’euros).
La mise en place de taxes supplémentaires à l’export vers la Chine déstabiliserait l’ensemble de la filière porcine française car les flux d’exportation de toutes les viandes européennes vers la Chine diminueraient et la valorisation des abats de porcs baisserait fortement.
Au final, le montant global des pertes est estimé à 500 millions d’euros pour la filière française qui affiche un chiffre d’affaires sortie élevage de 4,2 milliards d’euros et un chiffre d’affaires aval de 11 milliards d’euros (viandes et charcuteries).
Après le cognac, le porc français risque d’allonger la liste des victimes du bras de fer entre la Chine et l’Union européenne au sujet des voitures électriques. INAPORC estime que l’Europe sacrifie ainsi une à une les filières agroalimentaires de ses pays membres, mettant en danger leur autonomie alimentaire.
Pourtant, la Chine est un partenaire essentiel pour la filière porcine française, puisqu’il s’agit de son premier marché à l’exportation : l’un des seuls débouchés des morceaux peu consommés en Europe, principalement des abats (oreilles, pieds, etc.). Chaque année, la France exporte 115 700 tonnes de produits porcins vers la Chine, soit 16% des exportations totales de porc en 2023.
Une surtaxe appliquée sur les produits porcins exportés en Chine anéantirait tous les efforts de la France pour favoriser les exportations vers la Chine. En mai dernier, un accord entre le Président Xi Jinping et le Président Emmanuel Macron a permis d’augmenter le volume des ventes en autorisant l’exportation d’abats blancs français (estomac, intestins) vers la Chine, avec à la clé une hausse de 10% des exportations (près de 30 millions d’euros).
- Un soutien indispensable de l’Union européenne et de la France
La mise en place de taxes supplémentaires à l’export vers la Chine déstabiliserait l’ensemble de la filière porcine française car les flux d’exportation de toutes les viandes européennes vers la Chine diminueraient et la valorisation des abats de porcs baisserait fortement.
- Un scénario désastreux pour tous les acteurs de la filière
Au final, le montant global des pertes est estimé à 500 millions d’euros pour la filière française qui affiche un chiffre d’affaires sortie élevage de 4,2 milliards d’euros et un chiffre d’affaires aval de 11 milliards d’euros (viandes et charcuteries).