La crise du virus fait perdre 10 M d'€ à la filière tourisme

La préservation de la santé et des vies humaines est, certes, la priorité des priorités, mais à l'heure du bilan de la crise imputable au coronavirus, l'addition risque d'être lourde pour ce qui concerne le domaine économique. Elle s'ajoutera à celle des décès, dont certains eussent pu sans doute être évités si nos gouvernants avaient su anticiper.
Ainsi la crise a une incidence catastrophique dans le domaine touristique puisque ces vacances de Pâques vont se dérouler sans vacanciers comme le constate le cabinet Protourisme lequel avance une perte de 4 milliards d'euros dans le domaine de l'hébergement pour le mois d'avril. Il estime même que pour l'ensemble de la filière ( transports, lieux de visite, restauration, agences de voyages, etc.) la perte est colossale et dépasse les 10 milliards d'euros.
Protourisme rappelle notamment qu'en 2019 42% des Français étaient partis en vacances de printemps, soit 28 millions de personnes. De plus, ajoute le cabinet " nous avions accueillis 17 millions de touristes étrangers au printemps 2019 qui ne viendront pas, ou peu dans l'Hexagone".
Selon Protourisme la crise place 400 000 personnes sans emploi dans le secteur du tourisme, et supprime ou diffère 50 000 emplois saisonniers.
"Les acteurs du tourisme attendent impatiemment les consignes gouvernementales sur les dates de réouverture des établissements pour s'organiser".
Les professionnels semblent toutefois conserver un peu d'optimisme en constatant que les réservations de juillet-août n'enregistrent que 7% d'annulations, et en espérant que les Français, moins tentés de partir à l'étranger, compenseront la quasi-absence des visiteurs internationaux.

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