Tandis que le chef du gouvernement a annoncé des mesures exceptionnelles d'aides aux agriculteurs victimes du gel, les services de la chambre d'agriculture de la Gironde ont établi une carte provisoire des dégâts. Il est constaté, selon ces premières estimations au niveau communal une très grande hétérogénéité sur le département.
Ces estimations sont provisoires car le gel étant survenu précocement (début avril), il faut attendre le mois de mai pour voir quelle sera la réaction du végétal après le stress physiologique post-sinistre actuel.
Dans les parcelles sinistrées, l'espoir se porte sur les contre-bourgeons, s'ils n'ont pas été touchés, qui pourraient compenser partiellement la perte des rameaux principaux perdus. A condition évidemment que d'autres épisodes de gel ou de grêle ne surviennent pas.
La carte des températures minimales relevées du 6 au 12 avril indique que les zones ayant subi le froid le plus intense sont le Sud-Gironde/Graves, le nord Gironde et la vallée de Dordogne. Cependant, localement des différences peuvent avoir eu lieu comme souvent dans les cas de gel avec par exemple, dans la même parcelle, des parties basses très gelées et d'autres moins. Or une différence de 1 ou 2°C peut parfois sauver une récolte ou la détruire.
LE GOUVERNEMENT SENSIBILISE
En déplacement en Ardèche aux côtés d’agriculteurs victimes du gel, le Premier ministre a annoncé :
-l’activation immédiate de tous les dispositifs de soutien, notamment en matière d’allégements fiscaux et sociaux (dégrèvement de taxe foncière, report ou annulation de cotisations) ;
-la mise en place d’un dispositif supplémentaire financé par la solidarité nationale.
À cette occasion, il a également été rappelé l’enveloppe de 70 millions d’euros prévue dans le cadre du plan France Relance pour permettre aux agriculteurs l’acquisition de matériels protégeant les cultures des aléas climatiques.
Ces estimations sont provisoires car le gel étant survenu précocement (début avril), il faut attendre le mois de mai pour voir quelle sera la réaction du végétal après le stress physiologique post-sinistre actuel.
Dans les parcelles sinistrées, l'espoir se porte sur les contre-bourgeons, s'ils n'ont pas été touchés, qui pourraient compenser partiellement la perte des rameaux principaux perdus. A condition évidemment que d'autres épisodes de gel ou de grêle ne surviennent pas.
La carte des températures minimales relevées du 6 au 12 avril indique que les zones ayant subi le froid le plus intense sont le Sud-Gironde/Graves, le nord Gironde et la vallée de Dordogne. Cependant, localement des différences peuvent avoir eu lieu comme souvent dans les cas de gel avec par exemple, dans la même parcelle, des parties basses très gelées et d'autres moins. Or une différence de 1 ou 2°C peut parfois sauver une récolte ou la détruire.
LE GOUVERNEMENT SENSIBILISE
En déplacement en Ardèche aux côtés d’agriculteurs victimes du gel, le Premier ministre a annoncé :
-l’activation immédiate de tous les dispositifs de soutien, notamment en matière d’allégements fiscaux et sociaux (dégrèvement de taxe foncière, report ou annulation de cotisations) ;
-la mise en place d’un dispositif supplémentaire financé par la solidarité nationale.
À cette occasion, il a également été rappelé l’enveloppe de 70 millions d’euros prévue dans le cadre du plan France Relance pour permettre aux agriculteurs l’acquisition de matériels protégeant les cultures des aléas climatiques.