Le département de la Gironde vient de voter un budget primitif 2019 de 1,78 milliard d’euros, dont 226 millions d’euros d’investissement pour réduire les inégalités, renforcer les services publics, et soutenir l’emploi en Gironde. La communication du département souligne que, aujourd’hui, dans un contexte de crise sociale inédite en France, la Gironde poursuit plus que jamais son action de redistribution des richesses entre la métropole et le reste du territoire girondin pour réduire les inégalités, accompagner les personnes les plus vulnérables, lutter contre la précarité, favoriser le retour à l’emploi, proposer des services publics de qualité et assurer l‘attractivité et le développement équilibré du territoire.
Alors que le projet de fusion forcée entre le département et la métropole n’est pas encore clairement arbitré, cette solidarité départementale essentielle pour les territoires et les Girondins risque d’être totalement remise en cause, favorisant ainsi un risque d’accentuation des fractures sociales, territoriales et démocratiques.
D’autant que l’Etat refuse d’assumer ses responsabilités : revenu de solidarité active, allocation personnalisée d’autonomie, allocation compensatrice pour tierce personne, mineurs non accompagnés... autant de compétences qui ont été déléguées à la collectivité sans toutes les ressources nécessaires. Ce sont 142 millions d’euros, qui grèvent le budget et donc les actions menées par le département de la Gironde.
Pourtant, dans cette situation extrêmement contrainte, le budget primitif respecte l‘engagement de la majorité de maintenir un milliard d’euros d’investissement durant la mandature, ainsi qu’une fiscalité inchangée pour les Girondines et les Girondines.
La collectivité défend plus que jamais les solidarités humaines et territoriales en garantissant un maillage équilibré de l’offre de services, des actions majeures pour les Girondines et les Girondins.
Les élus du département restent engagés aux côtés des salariés pour qu’une solution durable soit trouvée pour chacune et chacun d’entre eux. Par ailleurs, le département exigera de Ford le remboursement de l’intégralité des aides perçues.
(D'après le communiqué)
Alors que le projet de fusion forcée entre le département et la métropole n’est pas encore clairement arbitré, cette solidarité départementale essentielle pour les territoires et les Girondins risque d’être totalement remise en cause, favorisant ainsi un risque d’accentuation des fractures sociales, territoriales et démocratiques.
D’autant que l’Etat refuse d’assumer ses responsabilités : revenu de solidarité active, allocation personnalisée d’autonomie, allocation compensatrice pour tierce personne, mineurs non accompagnés... autant de compétences qui ont été déléguées à la collectivité sans toutes les ressources nécessaires. Ce sont 142 millions d’euros, qui grèvent le budget et donc les actions menées par le département de la Gironde.
Pourtant, dans cette situation extrêmement contrainte, le budget primitif respecte l‘engagement de la majorité de maintenir un milliard d’euros d’investissement durant la mandature, ainsi qu’une fiscalité inchangée pour les Girondines et les Girondines.
La collectivité défend plus que jamais les solidarités humaines et territoriales en garantissant un maillage équilibré de l’offre de services, des actions majeures pour les Girondines et les Girondins.
Le vote: le budget a été adopté de la manière suivante :Ford: au lendemain de la fermeture définitive de Ford Blanquefort, les salariés de l’entreprise étaient présents. Alors que le constructeur a bénéficié il y a cinq ans de 25 millions d’euros de subventions publiques et que ses salariés ont consenti à des efforts considérables, le groupe Ford n’a pas joué le jeu dans les négociations avec le potentiel repreneur Punch.
- Se sont prononcés pour à la majorité: le groupe PS et le groupe EELV
- Ont voté contre : le groupe Gironde avenir, Sonia Colemyn et Grégoire de Fournas
Les élus du département restent engagés aux côtés des salariés pour qu’une solution durable soit trouvée pour chacune et chacun d’entre eux. Par ailleurs, le département exigera de Ford le remboursement de l’intégralité des aides perçues.
(D'après le communiqué)