Ph Paysud
Confrontée à la hausse des besoins alimentaires, à la compression générale des aides publiques- et contrainte à des investissements d'urgence- la Banque Alimentaire de Bordeaux et de la Gironde tente de trouver, côté secteur privé, de nouveaux moyens. Elle a en effet annoncé ce lundi, en présence de son président Alain Apostolo, la création, d'un Fonds de Dotation, le MESA-BABG. En clair le Mouvement des Entreprises pour une Solidarité Alimentaire, selon le statut permis par la Loi de Modernisation de l'Economie. Association distincte de la BABG, ses membres fondateurs en sont Jean-Louis d'Anglade (papeteries d'Abzac) président, qui sera assisté de Jean-Claude Fayat (groupe Fayat), et Philippe Doutreloux (ex-président d'une société de négoce de sucre), vice-présidents. Ils seront entourés de Alain Roux (BABG), secrétaire, Jean-Jacques Cohen (BABG), trésorier, Frédéric Garin (GEM), Jean-Luc Mercadié, avocat fiscaliste, Bernard Séverin (Comité des Expositions de Bordeaux), Jean-François Runel-Belliard, secrétaire général de la BABG.
Il s'y ajoute une équipe d'une dizaine de bénévoles, anciens cadres, qui sont chargés de prendre leur bâton de pèlerin pour sensibiliser les entreprises à cette forme de mécénat, et aider la BABG à financer les investissement indispensables. Pour 2014, elle doit notamment acquérir 1600 boxes en plastique pour remplacer ceux en bois, acquérir deux camions, du matériel d'entrepôt. Une facture prévisible de 240 000€, alors que sa capacité d'auto-financement de dépasse pas 50 000€. A plus long terme, c'est le potentiel de stockage qui est à développer.
Il s'y ajoute une équipe d'une dizaine de bénévoles, anciens cadres, qui sont chargés de prendre leur bâton de pèlerin pour sensibiliser les entreprises à cette forme de mécénat, et aider la BABG à financer les investissement indispensables. Pour 2014, elle doit notamment acquérir 1600 boxes en plastique pour remplacer ceux en bois, acquérir deux camions, du matériel d'entrepôt. Une facture prévisible de 240 000€, alors que sa capacité d'auto-financement de dépasse pas 50 000€. A plus long terme, c'est le potentiel de stockage qui est à développer.
Un club de partenaires
La difficulté sera cependant de sensibiliser et de convaincre les dirigeants, d'autant que le secteur agroalimentaire, en particulier le coopératif, n'y trouve pas les mêmes avantages que l'industriel ou le commercial en raison de son régime fiscal différent. Mais les autres entreprises partenaires bénéficieront de la déduction fiscale au titre du mécénat (60% dans la limite de 5/1000 de leur CA HT).
La BABG souligne que ces partenaires pourront obtenir l'appui de celle-ci en matière de lutte contre le gaspillage, de développement durable, de sensibilisation des personnels.... Il leur sera aussi possible de cultiver leur image d'entreprise responsable avec le recours au logo significatif (voir photo) dans leur communication. Il sera créé un club des entreprises solidaires, et chacune d'entre elles qui sera donatrice recevra "un certificat d'entreprise solidaire".
La BABG souligne que ces partenaires pourront obtenir l'appui de celle-ci en matière de lutte contre le gaspillage, de développement durable, de sensibilisation des personnels.... Il leur sera aussi possible de cultiver leur image d'entreprise responsable avec le recours au logo significatif (voir photo) dans leur communication. Il sera créé un club des entreprises solidaires, et chacune d'entre elles qui sera donatrice recevra "un certificat d'entreprise solidaire".
CRAINTE DE PENURIE ALIMENTAIRE EN MAI
La BABG a nourri quotidiennement 35 000 personnes en Gironde en 2013, soit un boom de 10%. Ce qui représente 13 millions de repas, et 4 500 T de produits alimentaires. Or, elle est confrontée à la réduction des fournitures des grandes et moyennes surfaces, et à la baisse de l'aide européenne. Jean-François Runel-Belliard, s'est inquiété "du silence radio" concernant ces financements, ou ces attributions, et il a indiqué que, sans déblocage, au 1er mai prochain, la Banque ne sera plus en mesure de distribuer ni lait, ni fromage, ni beurre, ni sucre...
La BABG a nourri quotidiennement 35 000 personnes en Gironde en 2013, soit un boom de 10%. Ce qui représente 13 millions de repas, et 4 500 T de produits alimentaires. Or, elle est confrontée à la réduction des fournitures des grandes et moyennes surfaces, et à la baisse de l'aide européenne. Jean-François Runel-Belliard, s'est inquiété "du silence radio" concernant ces financements, ou ces attributions, et il a indiqué que, sans déblocage, au 1er mai prochain, la Banque ne sera plus en mesure de distribuer ni lait, ni fromage, ni beurre, ni sucre...