Gilles Savary, vice-président du Conseil général de la Gironde, a été reçu, mardi 24 janvier, par la ministre de l'Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement Nathalie Kosciusko-Morizet à propos des incertitudes qui entourent le financement et le calendrier de réalisation du programme LGV-GPSO. La Ministre lui a confirmé que les procédures administratives et techniques devant conduire à l'enquête publique en 2013, puis à une Déclaration d'Utilité Publique en 2014, suivent leur cours sans délai, sous l'autorité du Préfet coordinateur. Elle a informé Gilles SAVARY qu'elle accédait à la demande exprimée par le Conseil général de la Gironde lors de sa session plénière exceptionnelle du 17 Novembre dernier de "tester" dès 2012 une politique d'acquisitions foncières et immobilières amiables et anticipées des biens situés sur le tracé.
16 millions d'euros vont être débloqués à cet effet, dans un premier temps. Ils devront faire l'objet d'une convention de financement spécifique entre l'Etat, RFF et les collectivités régionales. Les acquisitions par RFF ne pourront débuter qu'à compter de la décision gouvernementale arrêtant le tracé définitif, sur la base du projet arrêté entre l'Etat et les Régions Aquitaine et Midi-Pyrénées lors du Comité de pilotage du 9 janvier dernier. Cette décision devrait intervenir au cours de ce premier trimestre. La procédure normale d'acquisition par expropriation à compter de la Déclaration d'Utilité Publique restera mobilisable à un prix indemnitaire, à compter de la Déclaration d'Utilité Publique prévue pour 2014.
Par ailleurs, concernant la section Tours-Bordeaux, dont le début des travaux est imminent, la Ministre a indiqué qu'après arbitrage de Matignon, le critère de "population impactée" serait introduit à hauteur de 10% pour le calcul des subventions du Fonds de Solidarité Territoriale aux communes traversées entre Angoulême et Bordeaux.
16 millions d'euros vont être débloqués à cet effet, dans un premier temps. Ils devront faire l'objet d'une convention de financement spécifique entre l'Etat, RFF et les collectivités régionales. Les acquisitions par RFF ne pourront débuter qu'à compter de la décision gouvernementale arrêtant le tracé définitif, sur la base du projet arrêté entre l'Etat et les Régions Aquitaine et Midi-Pyrénées lors du Comité de pilotage du 9 janvier dernier. Cette décision devrait intervenir au cours de ce premier trimestre. La procédure normale d'acquisition par expropriation à compter de la Déclaration d'Utilité Publique restera mobilisable à un prix indemnitaire, à compter de la Déclaration d'Utilité Publique prévue pour 2014.
Par ailleurs, concernant la section Tours-Bordeaux, dont le début des travaux est imminent, la Ministre a indiqué qu'après arbitrage de Matignon, le critère de "population impactée" serait introduit à hauteur de 10% pour le calcul des subventions du Fonds de Solidarité Territoriale aux communes traversées entre Angoulême et Bordeaux.
Tours-Bordeaux: le chantier et le conseil général
Les travaux de la future Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux dans le Nord Gironde devraient démarrer courant mars. Ils dureront cinq ans pour une mise en service commerciale prévue à l’été 2017. Le Conseil général de la Gironde s’est engagé à accompagner le déroulement de ce vaste chantier pour en minimiser les nuisances et en favoriser localement les retombées économiques. Il a mis en place, avec les services de l’Etat, le Conseil régional d’Aquitaine et la Communauté Urbaine de Bordeaux, un dispositif d’accompagnement du chantier. Il s’agit à la fois de faciliter l’accès au chantier des entreprises locales, l’accès à l’emploi et à la formation des demandeurs d’emploi et de permettre l’accueil des salariés déplacés sur ce chantier.
Pour aider l’ensemble des intervenants sur ce chantier le Conseil Général de la Gironde a ouvert sur son site internet gironde.fr, rubrique économie, une fenêtre dédiée à ce chantier LGV intitulée « Projet LGV Tours-Bordeaux ».
Un document a également été réalisé à l’attention des salariés déplacés sur le chantier pour les inviter à consulter sur ce site les offres d’hébergement, de restauration et de tout autre service pouvant faciliter leur installation sur le territoire girondin. Philippe Madrelle a adressé un courrier aux maires des communes concernées ainsi qu’aux hébergeurs potentiels afin de les informer et pour qu’ils bénéficient au mieux des retombées de ce chantier. De plus, le Conseil général agit contre l'exclusion professionnelle en favorisant l'accès au chantier LGV SEA Nord Gironde des publics en situation d'insertion professionnelle. Pour cela, le dispositif de la clause sociale est mobilisé. Le Conseil Général est l'acteur pilote d'un dispositif favorisant l'accès du chantier aux entreprises locales. Il apporte un soutien aux collectivités dans les domaines des infrastructures et finance les opérations d'aménagement foncier.
En Gironde, la LGV traverse 16 communes du territoire nord-girondin jusqu'à Bordeaux. Cela représente 30 km de voies nouvelles dont 3 km de raccordement pour desservir la gare de Bordeaux. Au regard des enjeux d'une telle infrastructure pour l'avenir, le Conseil général de la Gironde a assumé ses responsabilités en co-finançant le projet à hauteur de 142 millions d'euros. Il est le deuxième contributeur après le Conseil régional d'Aquitaine. Avec ses 1300 embauches directes sur l'ensemble du tracé, la réalisation de la LGV SEA Tours-Bordeaux constitue une réelle opportunité . (Communiqués)
Pour aider l’ensemble des intervenants sur ce chantier le Conseil Général de la Gironde a ouvert sur son site internet gironde.fr, rubrique économie, une fenêtre dédiée à ce chantier LGV intitulée « Projet LGV Tours-Bordeaux ».
Un document a également été réalisé à l’attention des salariés déplacés sur le chantier pour les inviter à consulter sur ce site les offres d’hébergement, de restauration et de tout autre service pouvant faciliter leur installation sur le territoire girondin. Philippe Madrelle a adressé un courrier aux maires des communes concernées ainsi qu’aux hébergeurs potentiels afin de les informer et pour qu’ils bénéficient au mieux des retombées de ce chantier. De plus, le Conseil général agit contre l'exclusion professionnelle en favorisant l'accès au chantier LGV SEA Nord Gironde des publics en situation d'insertion professionnelle. Pour cela, le dispositif de la clause sociale est mobilisé. Le Conseil Général est l'acteur pilote d'un dispositif favorisant l'accès du chantier aux entreprises locales. Il apporte un soutien aux collectivités dans les domaines des infrastructures et finance les opérations d'aménagement foncier.
En Gironde, la LGV traverse 16 communes du territoire nord-girondin jusqu'à Bordeaux. Cela représente 30 km de voies nouvelles dont 3 km de raccordement pour desservir la gare de Bordeaux. Au regard des enjeux d'une telle infrastructure pour l'avenir, le Conseil général de la Gironde a assumé ses responsabilités en co-finançant le projet à hauteur de 142 millions d'euros. Il est le deuxième contributeur après le Conseil régional d'Aquitaine. Avec ses 1300 embauches directes sur l'ensemble du tracé, la réalisation de la LGV SEA Tours-Bordeaux constitue une réelle opportunité . (Communiqués)