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La grande vitesse ferroviaire est "un modèle à bout de souffle, au coût devenu non soutenable." constate dans son dernier rapport la Cour des Comptes. Laquelle ajoute notamment: "Depuis 2008, la fréquentation du TGV connaît une stagnation, qui se reflète dans celle du chiffre d’affaires de l’activité TGV au sein de la SNCF. De plus, la rentabilité des lignes diminue au fil de nouveaux projets de plus en plus coûteux. En outre, la concurrence d’autres modes de transport (autocar, covoiturage) se développe...."
Le président du Conseil régional d'Aquitaine, Alain Rousset, fervent défenseur des LGV, semble quant à lui estimer que les membres de la Cour n'ont pas tout compris. "Il ne faut pas confondre construction et exploitation" estime-t-il. Et d'ajouter:"les avis de l'Autorité environnementale et du Commissariat Général à l'Investissement apportent un éclairage objectif sur l'apport du GPSO (Grands Projets du Sud-Ouest) pour la collectivité. Si le niveau de rentabilité n'est plus aussi élevé que pour les premières infrastructures réalisées, les LGV présentent toujours pour le secteur une réelle rentabilité financière. En effet, les excédents d'exploitation générés permettent l'amortissement de la dette de construction. L'ensemble dégage une valeur actuelle nette (VAN) positive, donc un intérêt pour la collectivité. Hors coûts d'opportunité des fonds publics, le bilan socio-économique montre que le programme GPSO dégage un surplus en VAN de 4,8 Mds€. Le taux de rentabilité interne du projet s'établit à 4,4%, un chiffre remarquable."
Alain Rousset déclare encore: "A l'heure où l'on reparle de relance de l'économie, et à l'heure où l'Europe s'apprête à lancer des grands chantiers ferroviaires, doit-on continuer à laisser 10.000 camions à Biriatou ? Quel meilleur moyen qu'une politique de grands travaux, permettant de compléter nos grandes infrastructures, pour améliorer la compétitivité de nos territoires et de nos entreprises ? Finalement, doit-on remettre en cause la rentabilité de l'infrastructure ou bien le modèle économique de ceux qui l'exploitent ?Le modèle inflationniste de la SNCF n'est plus tenable aujourd'hui, les Régions et les usagers le subissent au quotidien avec des charges qui augmentent sans cesse alors que le niveau de service se dégrade. De plus, tant que la charge de la dette de RFF n'aura pas été réglée, les choses ne pourront pas s'améliorer. Les investissements en faveur des LGV ne sont pas responsables de l'endettement structurel de RFF, conséquence de l'accumulation de déficits d'exploitation récurrents."
Le président du Conseil régional d'Aquitaine, Alain Rousset, fervent défenseur des LGV, semble quant à lui estimer que les membres de la Cour n'ont pas tout compris. "Il ne faut pas confondre construction et exploitation" estime-t-il. Et d'ajouter:"les avis de l'Autorité environnementale et du Commissariat Général à l'Investissement apportent un éclairage objectif sur l'apport du GPSO (Grands Projets du Sud-Ouest) pour la collectivité. Si le niveau de rentabilité n'est plus aussi élevé que pour les premières infrastructures réalisées, les LGV présentent toujours pour le secteur une réelle rentabilité financière. En effet, les excédents d'exploitation générés permettent l'amortissement de la dette de construction. L'ensemble dégage une valeur actuelle nette (VAN) positive, donc un intérêt pour la collectivité. Hors coûts d'opportunité des fonds publics, le bilan socio-économique montre que le programme GPSO dégage un surplus en VAN de 4,8 Mds€. Le taux de rentabilité interne du projet s'établit à 4,4%, un chiffre remarquable."
Alain Rousset déclare encore: "A l'heure où l'on reparle de relance de l'économie, et à l'heure où l'Europe s'apprête à lancer des grands chantiers ferroviaires, doit-on continuer à laisser 10.000 camions à Biriatou ? Quel meilleur moyen qu'une politique de grands travaux, permettant de compléter nos grandes infrastructures, pour améliorer la compétitivité de nos territoires et de nos entreprises ? Finalement, doit-on remettre en cause la rentabilité de l'infrastructure ou bien le modèle économique de ceux qui l'exploitent ?Le modèle inflationniste de la SNCF n'est plus tenable aujourd'hui, les Régions et les usagers le subissent au quotidien avec des charges qui augmentent sans cesse alors que le niveau de service se dégrade. De plus, tant que la charge de la dette de RFF n'aura pas été réglée, les choses ne pourront pas s'améliorer. Les investissements en faveur des LGV ne sont pas responsables de l'endettement structurel de RFF, conséquence de l'accumulation de déficits d'exploitation récurrents."