Au cours d’une rencontre qui s’est déroulée au Ministère des Transports à Paris, Alain Rousset, président du Conseil régional d’Aquitaine, a confirmé à Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, l’engagement du Conseil régional à participer au financement de la LGV entre Tours et Bordeaux et son accord pour signer dans les meilleurs délais le protocole de financement avec le Gouvernement. La Région Aquitaine participera à hauteur de 306 M€ sur un total de 842 M€ demandés aux collectivités d’Aquitaine et 1,4 milliards demandés aux collectivités avec celles de Midi-Pyrénées, de Poitou-Charentes, du Centre et du Limousin. Pour les projets GPSO (LGV Tours – Bordeaux, LGV Bordeaux – Espagne et LGV Bordeaux – Toulouse), ce sont donc 600 millions d’euros qui seront engagés par la Région Aquitaine.
La même région Aquitaine souligne que cela " représente 28 mois de fiscalité, ou plus de 10 lycées neufs aux normes environnementales les plus élevées."
Remise en question?- Elle laisse aussi planer une certaine inquiétude après cette entrevue avec la ministre et se demande s'il n'y a pas un risque de remise en cause du projet. "Alain Rousset a fait part de son inquiétude quant aux déclarations de la Ministre des transports qui a affirmé au cours de l’entretien que l’absence d’un certain nombre de décisions d’autres collectivités - et leur non participation - pourrait remettre en cause le projet à brève échéance". Le président de la Région considère cependant qu'il s'agit "d'un projet essentiel pour l’avenir de l’Aquitaine et sa place en Europe". "En connectant l’Aquitaine au réseau grande vitesse européen, lajoute-t-il, a LGV facilitera l’échange des hommes et des idées, elle amplifiera son développement économique, culturel et social, créera de nombreux emplois, bien au-delà de ceux déjà nombreux liés à sa construction. Surtout, elle s’inscrit dans un engagement de réduction de l’empreinte carbone, car elle est, de loin, la meilleure alternative à l’avion et au transport routier."
La même région Aquitaine souligne que cela " représente 28 mois de fiscalité, ou plus de 10 lycées neufs aux normes environnementales les plus élevées."
Remise en question?- Elle laisse aussi planer une certaine inquiétude après cette entrevue avec la ministre et se demande s'il n'y a pas un risque de remise en cause du projet. "Alain Rousset a fait part de son inquiétude quant aux déclarations de la Ministre des transports qui a affirmé au cours de l’entretien que l’absence d’un certain nombre de décisions d’autres collectivités - et leur non participation - pourrait remettre en cause le projet à brève échéance". Le président de la Région considère cependant qu'il s'agit "d'un projet essentiel pour l’avenir de l’Aquitaine et sa place en Europe". "En connectant l’Aquitaine au réseau grande vitesse européen, lajoute-t-il, a LGV facilitera l’échange des hommes et des idées, elle amplifiera son développement économique, culturel et social, créera de nombreux emplois, bien au-delà de ceux déjà nombreux liés à sa construction. Surtout, elle s’inscrit dans un engagement de réduction de l’empreinte carbone, car elle est, de loin, la meilleure alternative à l’avion et au transport routier."
Un contre-projet de Ségolène Royal
La position en retrait et de toute évidence très politique de la région Poitou-Charentes et de sa présidente Ségolène Royal -ainsi que celles de plusieurs départements de cette région- semblent pour une large part responsable de ces inquiétudes. La présidente de Poitou-Charentes est loin d'emprunter le même train que son collègue du PS Alain Rousset. Elle estime que le financement du projet revient pour l'essentiel à l'Etat, et elle propose un contre-projet avec une avance remboursable à l'Etat... Dans la vidéo ci-contre, Ségolène Royal présente son projet. Un débat animé à Poitiers...