Le projet de LGV Sud-Ouest continue de préoccuper le monde viticole girondin en raison d'un tracé dont on craint les conséquences pour le vignoble de Sauternes-Barsac, et de Graves. Un courrier vient d'être adressé au responsable du projet, André Bayle. Il est cosigné par le président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux, le président de la Chambre d'Agriculture de Bordeaux , le président du Conseil Interprofessionnel du vin de Bordeaux, le président de l'ODG Sauternes et Barsac et le président de l'ODG des Graves.
Il est rappelé que, dès 2014, la Fédération des Grands vins de Bordeaux et le Conseil Interprofessionnel du vin de Bordeaux ont attiré l'attention de GPSO (Grand Projet Ferroviaire du Sud-Ouest) sur les conséquences du tracé retenu, et demandé une étude complémentaire sur l'impact du projet sur les vignobles concernés, demande restée sans réponse. L'avis du ministre de l'agriculture sur le tracé a été également sollicité, et cet avis a été défavorable. "La filière viticole a ensuite transmis un avis motivé défavorable au projet, pour toutes ces raisons, dans le cadre de l'enquête publique... sans résultat. Elle avait même proposé un tracé alternatif qui évitait le vignoble, tracé refusé sans justification par le porteur de projet Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO). Il a donc été demandé un nouvel examen du tracé alternatif proposé et la réalisation d'une étude sur l'impact réel du projet sur les appellations Graves et Sauternes."
Les signataires de la lettre écrivent notamment: "Dans la mesure où le projet est à même de remettre en question l'existence même d'un pan de notre patrimoine viticole il importe au porteur de projet d'apporter la preuve d'absence de risques liés à sa réalisation ce qui n'a pas été fait à ce jour". Les responsables professionnels demandent donc des études et des modélisations complémentaires "effectuées par des experts indépendants sous le contrôle de l'Etat de manière à éviter tout risque d'impact sur les appellations..." Au terme de la lettre ils ouvrent toutefois la porte au dialogue.
Il est rappelé que, dès 2014, la Fédération des Grands vins de Bordeaux et le Conseil Interprofessionnel du vin de Bordeaux ont attiré l'attention de GPSO (Grand Projet Ferroviaire du Sud-Ouest) sur les conséquences du tracé retenu, et demandé une étude complémentaire sur l'impact du projet sur les vignobles concernés, demande restée sans réponse. L'avis du ministre de l'agriculture sur le tracé a été également sollicité, et cet avis a été défavorable. "La filière viticole a ensuite transmis un avis motivé défavorable au projet, pour toutes ces raisons, dans le cadre de l'enquête publique... sans résultat. Elle avait même proposé un tracé alternatif qui évitait le vignoble, tracé refusé sans justification par le porteur de projet Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO). Il a donc été demandé un nouvel examen du tracé alternatif proposé et la réalisation d'une étude sur l'impact réel du projet sur les appellations Graves et Sauternes."
- L'ATTENTE DE LA "PREUVE"
Les signataires de la lettre écrivent notamment: "Dans la mesure où le projet est à même de remettre en question l'existence même d'un pan de notre patrimoine viticole il importe au porteur de projet d'apporter la preuve d'absence de risques liés à sa réalisation ce qui n'a pas été fait à ce jour". Les responsables professionnels demandent donc des études et des modélisations complémentaires "effectuées par des experts indépendants sous le contrôle de l'Etat de manière à éviter tout risque d'impact sur les appellations..." Au terme de la lettre ils ouvrent toutefois la porte au dialogue.