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Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre, députée des Pyrénées-Atlantiques, conteste le feu vert donnée récemment au tracé de la LGV Sud Europe Atlantique, lequel ouvre la voie à l'enquête d'utilité publique. Selon elle, la procédure n'a pas été correctement respectée, le ministre des transports "ayant été informé trois jours après".
Le président de la région Aquitaine Alain Rousset, n'a pas tardé à réagir et à défendre un projet qui lui est cher. Avec Bernard Uthurry, premier vice-président en charge des Infrastructures, il affirme que MAM "adopte une posture purement électoraliste." Les deux élus aquitains estiment que "la décision ministérielle du 30 mars 2012 est conforme aux positions validées par le comité de pilotage du 9 janvier 2012, qui est l'instance de concertation locale réunissant les représentants des collectivités concernées et présidé par le Préfet de la région Aquitaine, coordonnateur des GPSO (Grands Projets Sud Ouest)."
Et de poursuivre: "S'il est compréhensible que Mme Alliot-Marie ait une opinion particulière sur ce sujet concernant son territoire, il est en revanche choquant qu'une ancienne Ministre d'Etat conteste ainsi une décision d'intérêt général prise selon des principes démocratiques qui fondent notre modèle républicain. Au vu de ses 10 années successives passées à la tête de quatre ministères différents, il est surprenant de constater que Mme Alliot-Marie n’a pas une parfaite connaissance des rouages de l’administration d’Etat. Il est plus étonnant encore de lire une mise en cause de la légitimité du travail réalisé par Réseau Ferré de France - établissement public relevant de l'Etat -, et celui du directeur général des infrastructures, des transports et de la mer qui, par une décision parfaitement régulière, a concrétisé l'engagement de l'Etat français pour ce projet comme me l'ont confirmé le Premier Ministre, François Fillon en date du 9 janvier 2012 et la Ministre de l'Ecologie, du Développement durable, des transports et du Logement, Nathalie Kosciusko-Morizet en date du 1er février 2012.
"Les GPSO représentent des enjeux économiques et environnementaux de premier ordre pour notre pays. La phase travaux va d'abord générer des retombées positives pour notre région en terme d'emploi, de formation et de dépenses locales. Puis, ce projet va connecter l'Aquitaine et lâ??Espagne au réseau ferroviaire européen à grande vitesse. Un avantage essentiel pour notre tissu économique et pour l'industrie du tourisme et pour les besoins de déplacement de chaque Aquitain. Le Conseil régional reste pleinement mobilisé pour le développement de l'intermodalité et des modes de transports durables, dans l'intérêt général des Aquitains."
Le président de la région Aquitaine Alain Rousset, n'a pas tardé à réagir et à défendre un projet qui lui est cher. Avec Bernard Uthurry, premier vice-président en charge des Infrastructures, il affirme que MAM "adopte une posture purement électoraliste." Les deux élus aquitains estiment que "la décision ministérielle du 30 mars 2012 est conforme aux positions validées par le comité de pilotage du 9 janvier 2012, qui est l'instance de concertation locale réunissant les représentants des collectivités concernées et présidé par le Préfet de la région Aquitaine, coordonnateur des GPSO (Grands Projets Sud Ouest)."
Et de poursuivre: "S'il est compréhensible que Mme Alliot-Marie ait une opinion particulière sur ce sujet concernant son territoire, il est en revanche choquant qu'une ancienne Ministre d'Etat conteste ainsi une décision d'intérêt général prise selon des principes démocratiques qui fondent notre modèle républicain. Au vu de ses 10 années successives passées à la tête de quatre ministères différents, il est surprenant de constater que Mme Alliot-Marie n’a pas une parfaite connaissance des rouages de l’administration d’Etat. Il est plus étonnant encore de lire une mise en cause de la légitimité du travail réalisé par Réseau Ferré de France - établissement public relevant de l'Etat -, et celui du directeur général des infrastructures, des transports et de la mer qui, par une décision parfaitement régulière, a concrétisé l'engagement de l'Etat français pour ce projet comme me l'ont confirmé le Premier Ministre, François Fillon en date du 9 janvier 2012 et la Ministre de l'Ecologie, du Développement durable, des transports et du Logement, Nathalie Kosciusko-Morizet en date du 1er février 2012.
"Les GPSO représentent des enjeux économiques et environnementaux de premier ordre pour notre pays. La phase travaux va d'abord générer des retombées positives pour notre région en terme d'emploi, de formation et de dépenses locales. Puis, ce projet va connecter l'Aquitaine et lâ??Espagne au réseau ferroviaire européen à grande vitesse. Un avantage essentiel pour notre tissu économique et pour l'industrie du tourisme et pour les besoins de déplacement de chaque Aquitain. Le Conseil régional reste pleinement mobilisé pour le développement de l'intermodalité et des modes de transports durables, dans l'intérêt général des Aquitains."