Laurent Cavrois, président de la LISEA (Ligne à grande Vitesse Sud Europe Atlantique- Bordeaux-Paris) faisait le point, ce jour, au Club de la Presse de Bordeaux sur l'état d'avancement de ce projet que l'on est tenté de qualifier de pharaonique. A 1000 jours du démarrage (été 2017) de ces trains qui mettront Bordeaux à 2H05 de Paris. Un gain d'une heure par rapport aux temps actuels de trajet qui changera bien des choses. Parallèlement l'actuelle voie libérée des TGV entre Tours et Bordeaux, sera réservée aux trains de proximité (TER) et au fret. On table, avec un TGV par heure, sur 18 millions de voyageurs par an, soit 20% de plus, et sur un renforcement de la part du train par rapport à l'avion. Ce cernier ne représenterait plus que 10% du transport de voyageurs entre Bordeaux et Paris contre 30% actuellement. Mais cela aura coûté 7,8 milliards d'euros. La facture est lourde, mais l'impact sur l'emploi et l'économie sont indéniables.
Vidéo:un extrait de la conférence de presse
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