L’affaiblissement du taux de change de l’euro face au dollar n’a pas que des conséquences positives pour les entreprises françaises. L’activité de certains professionnels de l’agro-alimentaire est, en effet, fortement pénalisée par la hausse du prix de leurs approvisionnements internationaux payés en dollar. La baisse de l’euro face au dollar touche particulièrement les transformateurs de produits de la mer. Poissons blancs, crevettes, thon, saumon sauvage, œufs de poisson, etc. : le coût en euro de leurs matières premières, composantes majoritaires du prix de revient de leurs produits finis, a en effet bondi de +17 % en 6 mois, entre juillet 2014 et janvier 2015, à prix d’achat constant. De plus, cette récente baisse de l’euro renforce l’effet de hausse structurelle des cours de nombreuses matières premières, dont les produits de la mer, soumis à la pression croissante de la demande mondiale en protéines et des quotas de pêche pour certains.
Face à la conjugaison de ces deux facteurs entraînant de fortes hausses du coût d’achat de leurs matières premières, qui représentent la majorité du prix de revient des produits de ses adhérents, l’ADEPALE lance un cri d’alarme. En effet, le maintien de l’emploi, de l’investissement et de l’innovation ne sera possible que si les fabricants de produits alimentaires sont en mesure de répercuter ces hausses de coût d’approvisionnement sur les prix de vente des produits finis. Afin d’assurer la pérennité de ses entreprises adhérentes, l'Adepale en appelle donc à la responsabilité économique et sociale des acheteurs de la grande distribution pour maintenir durablement une activité de transformation alimentaire en France.
(Communiqué)
Face à la conjugaison de ces deux facteurs entraînant de fortes hausses du coût d’achat de leurs matières premières, qui représentent la majorité du prix de revient des produits de ses adhérents, l’ADEPALE lance un cri d’alarme. En effet, le maintien de l’emploi, de l’investissement et de l’innovation ne sera possible que si les fabricants de produits alimentaires sont en mesure de répercuter ces hausses de coût d’approvisionnement sur les prix de vente des produits finis. Afin d’assurer la pérennité de ses entreprises adhérentes, l'Adepale en appelle donc à la responsabilité économique et sociale des acheteurs de la grande distribution pour maintenir durablement une activité de transformation alimentaire en France.
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