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A travers les observations de 1 300 entrepreneurs aquitains interrogés, la CCI de Région Aquitaine vient de dresser un état des lieux de l’activité économique régionale. Une note de conjoncture qui a l’ambition de mesurer la santé de l' économie avec une approche territoriale et sectorielle. Un véritable baromètre d’aide à la prise de décisions en cette période particulièrement sensible, marquée par des turbulences financières, la crise des dettes souveraines et des échéances électorales majeures. L'étude comporte aussi un dossier spécial sur l’impact de la hausse du prix des matières premières et de l’énergie sur l’activité des entreprises.
De toute évidence, le premier semestre 2012 est marqué par un ralentissement de l’activité, après une année 2011 plutôt orientée à la hausse. «Le premier semestre 2012 apparaît dans l’ensemble plus dégradé que 2011» explique Laurent COURBU, Président de la CCI Région Aquitaine. Chiffres d’affaires en diminution de 36%, marges en baisse de 40%, visibilité très faible… Si les indicateurs n’incitent pas à l’optimisme… cette note de conjoncture fait ressortir un point important sur le moral des entrepreneurs : 2/3 des dirigeants interrogés ne cèdent pas à la morosité et prévoient une hausse de leur chiffre d'affaire. 80% d’entre eux prévoient même de maintenir leurs effectifs. L’inquiétude de la fin 2011 se dissipe même pour les marges dont la tendance serait à la stabilité.
Ralentissement et dégradation de l’activité
Sur les territoires, si les Landes et le Lot et Garonne marquent le pas, la situation semble plus contrastée dans les autres départements, notamment en Dordogne qui connaît une situation délicate et des prévisions incertaines. En Gironde, stabilisation de l’activité et les anticipations pour 2012 sont optimistes. Concernant les secteurs d’activités, l’industrie s’en sort bien : 39% de chefs d’entreprise ont un CA en progression début 2012. Côté BTP, l’activité est en stagnation. Pour le commerce et les services, baisse du CA et conjoncture maussade sur l’ensemble du territoire à quelques exceptions comme Bordeaux où 36% des commerçants ont stabilisé leur CA.
Autre constat, plus de 90% des entreprises de l’industrie, du BTP et des transports d’Aquitaine déclarent avoir été pénalisées par la hausse du prix des matières premières : 50% de façon modérée et près d’1/3 fortement. Conséquences : diminution des marges, réduction de trésorerie et augmentation du prix de vente. Pour faire face, des solutions compensatoires ont été mises en place soit en termes d’organisation (relations fournisseur, déplacements, commandes groupées, etc) soit en termes de processus de production (intégration de l’éco-innovation, etc)
L’étude complète est disponible sur demande ou sur www.aquieco.fr
(D'après le communiqué)
De toute évidence, le premier semestre 2012 est marqué par un ralentissement de l’activité, après une année 2011 plutôt orientée à la hausse. «Le premier semestre 2012 apparaît dans l’ensemble plus dégradé que 2011» explique Laurent COURBU, Président de la CCI Région Aquitaine. Chiffres d’affaires en diminution de 36%, marges en baisse de 40%, visibilité très faible… Si les indicateurs n’incitent pas à l’optimisme… cette note de conjoncture fait ressortir un point important sur le moral des entrepreneurs : 2/3 des dirigeants interrogés ne cèdent pas à la morosité et prévoient une hausse de leur chiffre d'affaire. 80% d’entre eux prévoient même de maintenir leurs effectifs. L’inquiétude de la fin 2011 se dissipe même pour les marges dont la tendance serait à la stabilité.
Ralentissement et dégradation de l’activité
Sur les territoires, si les Landes et le Lot et Garonne marquent le pas, la situation semble plus contrastée dans les autres départements, notamment en Dordogne qui connaît une situation délicate et des prévisions incertaines. En Gironde, stabilisation de l’activité et les anticipations pour 2012 sont optimistes. Concernant les secteurs d’activités, l’industrie s’en sort bien : 39% de chefs d’entreprise ont un CA en progression début 2012. Côté BTP, l’activité est en stagnation. Pour le commerce et les services, baisse du CA et conjoncture maussade sur l’ensemble du territoire à quelques exceptions comme Bordeaux où 36% des commerçants ont stabilisé leur CA.
Autre constat, plus de 90% des entreprises de l’industrie, du BTP et des transports d’Aquitaine déclarent avoir été pénalisées par la hausse du prix des matières premières : 50% de façon modérée et près d’1/3 fortement. Conséquences : diminution des marges, réduction de trésorerie et augmentation du prix de vente. Pour faire face, des solutions compensatoires ont été mises en place soit en termes d’organisation (relations fournisseur, déplacements, commandes groupées, etc) soit en termes de processus de production (intégration de l’éco-innovation, etc)
L’étude complète est disponible sur demande ou sur www.aquieco.fr
(D'après le communiqué)